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Limburg 1940-1945,
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16e sept. 1944 - Deux Allemands morts à Valkenburg. Source : Archives communales.
Ce site web fut créé principalement pour commémorer les morts de la résistance dans le Limbourg néerlandais contre l’occupation nazie. L’un des thèmes principaux est l’histoire de Valkenburg à cette époque. Là, d’autres personnes sont mentionnées aussi. Au moins quant à Valkenburg, nous essayons de nommer tous ceux qui ont joué un rôle pendant la Seconde Guerre mondiale. Les résistants, les survivants, les non-résistants importants et même les pro-allemands. De plus, les Juifs qui vivaient ici, et parmi eux les survivants, ainsi que les Alliés qui sont tombés dans notre commune. Nous les avons tous retrouvés, ou du moins presque tous. Au moins leurs noms, mais souvent aussi une histoire et parfois une photo.
Nous entamons maintenant la partie la plus difficile : Qui étaient les soldats allemands ? Il s’avère beaucoup plus difficile que pour les autres groupes de trouver les détails qui se cachent derrière les noms des Allemands morts au combat. Souvent, on ne connaît même pas leur nom parce que leur plaque d’identification a été perdue. Les Allemands tombés aux Pays-Bas sont ou étaient tous enterrés dans les cimetières militaires allemands d’Ysselsteyn (commune de Venray) [1] ou Lommel (Limbourg B)
La recherche la plus détaillée jusqu’à présent sur les soldats allemands tués à Valkenburg fut effectuée par Jan Diederen. Il a publié ses résultats dans son livre Mijn oorlog en bevrijding. [2]
À la page 10, il cite le journal de l’Aachener Geschichtsverein (Société d’histoire d’Aix-la-Chapelle)[3], qui indique que les 275e et 41e divisions d’infanterie allemandes avaient pris une position de combat entre Meerssen et Wittem, sur la rive nord de la Gueule, à partir du 13 septembre 1944. Elles appartenaient au 81e corps d’armée sous les ordres du lieutenant général Friedrich August Schack. ;[2]
Une fois Valkenburg libérée, les forces américaines avancèrent de Valkenburg vers Heerlen et Aix-la-Chapelle le 17 septembre 1944, y compris via le Steenweg. Sur le Goudsberg [5], elles se heurtent à la résistance d’une unité allemande retranchée à cet endroit, qui tirait à partir de quatre nids de mitrailleuses. Ils n’ont aucune chance face aux sept chars américains du 743rd Tank Battalion, qui avait été rattaché à la division Old Hickory et là, pour l’une des rares fois, que nous avons reçu et accueilli un soutien aérien. Trois bombardiers en piqué firent un boulot superbe en éliminant les nids de mitrailleuses qui nous empêchaient d’avancer. [2.1]
D’ailleurs, en raison du lieu favorable sur la colline, les Romains y avaient déjà une tour de guet [6]. [6]
Lorsque les forces américaines continuèrent à avancer, 63 de ces hommes n’étaient plus en vie. Il s’agissait du plus grand groupe d’Allemands tués dans la commune de Valkenburg-Houthem de l’époque.
Jan Diederen écrit sur p.75 sous le titre Pertes allemandes: [2]
Après la bataille du Goudsberg, il est possible de faire le point sur les pertes allemandes à Valkenburg pendant les trois jours de combat contre les Américains.
Les pertes sont les suivantes : une à IJzeren, une à Schin op Geul et six à Houthem, selon les registres des archives de Valkenburg. Celui de IJzeren a été enterré dans une fosse de campagne, les autres dans des cimetières locaux. Cependant, 11 soldats tombés à Houthem ont également été réinhumés dans un cimetière allemand temporaire à Neerrepen/Overrepen, ils ne sont donc pas enregistrés à Valkenburg. Au cimetière du Cauberg, 21 soldats allemands sont enterrés et donc également enregistrés.
Un nombre beaucoup plus important de 335 soldats allemands ont été faits prisonniers. Le nombre exact figure dans le "After Action Report" du commandant du 119e régiment, le lieutenant Allen S. Hubbard, pour le mois de septembre 1944.
Le 14 septembre, 73 prisonniers sont dénombrés, le 15 seize, tandis qu’un groupe complet de 120 hommes se rend également, et le 16 vingt-deux. Le 17 septembre, 104 soldats allemands se rendent.
Comme les Américains avançaient déjà depuis Valkenburg à huit heures du matin et qu’ils n’ont rencontré de résistance qu’au Goudsberg, on peut supposer qu’ils se sont, comme le dit si bien le chef de la police Jan Franssen, ‘ précipités vers les chars les mains levées, bien plus haut que le salut hitlérien, et sans armes ’.
Avec 133 tués et 335 prisonniers, soit un total de 468, ce fut une perte importante pour l’armée allemande.
Les plaques d’identification mentionnées ci-dessus [7] sont importantes pour l’identification du porteur dans n’importe quelle guerre. Celles de la Wehrmacht indiquaient également l’unité à laquelle le soldat appartenait au moment de l’émission de la plaque.