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![Alte Mutter Steinbach - Johanna Bamberger (1893-1935) était appelée « Alte Mutter Steinbach », la vieille mère Steinbach. Elle était mère, plus tard grand-mère et arrière-grand-mère de la famille, où Pierre Schunck était tuteur dans les années vingt. - À propos des Manouches autour de l’Heksenberg, un livre richement illustré a été publié, qui a maintenant sa deuxième édition:: Settela en Willy en het geheim van de Heksenberg (Settela et Willy et le mystère du mont des sorcières), ISBN 978-90-822416-3-1, disponible au Thermenmuseum, Coriovallumstraat 9, Heerlen ou http://www.landvanherle.nl/bestellen - A part le début, les films suivants au sujet de ce livre sur YouTube viennent presque complètement sans texte: - Vidéo 1 - Vidéo 2 - L’image vient de la deuxième vidéo. 689 - Alte Mutter Steinbach](klein/AlteMutterSteinbach.jpg)
Alte Mutter Steinbach
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![1932, Bronsdalgroeve - 25 mars 1932. Les caves calcaires Bronsdalgroeve et le Vlaberg au Geulweg à Meerssen-Geulhem. Vers la fin de la guerre, un atelier allemand pour la révision de moteurs d’avion fut créé dans cette partie souterraine des carrières de calcaire. Au voisinage immédiate se trouvait « l’auberge » provisoire pour les personnes à cacher. - La plus jeune sœur ( Carla ) de Pierre Schunck a raconté qu’une fois, leur père Peter, le propriétaire de la carrière et de la cave, devait guider un groupe d’Allemands par l’entreprise. Il savait de l’existence de l’auberge. Lorsque les Allemands voulaient visiter la cave aussi, il frappa avec un bâton quelques morceaux de calcaire du plafond et dit: « Nous ne pouvons pas continuer ici, en raison du risque d’effondrement ! » - Soudain, les Allemands voulaient sortir et ne sont revenus jamais. - Source de l’image : Historisch Centrum Limburg (HCL) 741 - 1932, Bronsdalgroeve](klein/1932-03-25_Bronsdalgroeve.jpg)
1932, Bronsdalgroeve
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![Bibliothèque jésuites Valkenburg, 1936 - A et autour de Valkenburg, il y avait eu des fondements de cloîtres allemands à l’époque du soi-disant Kulturkampf (lutte culturelle) sous Bismarck. Depuis 1894, le couvent jésuite était l’un d’entre eux. C’était en fait leur université, le Collegium Maximum. Il fut transféré à Valkenburg sous le nom d’Ignatiuscollege. Les nazis l’ont saisi afin d’y installer une Reichsschule der SS (école pour les membres futurs de l’SS). - Dans son article Niet zeuren maar werken – Twee generaties Eck vanaf 1873, publié dans Het Land van Herle, jaargang 65 (2015), n°3, p.98-126 écrit Christine W.M. Schunck dans le paragraphe sur le recteur Eck: Il est rapidement devenu un centre de science et a hébergé entre autres une bibliothèque avec 180 000 livres, un observatoire astronomique et aussi la célèbre collection entomologique du biologiste Erich Weissmann, s.j. - En avril 1942, les Jésuites de Valkenburg furent obligés par les SS de rentrer immédiatement dans leur patrie sans leurs biens. Sur les objets précieux qui ne devaient pas tomber entre les mains des SS, elle a écrit : 38 calices d’or, plusieurs reliquaires avec contenu, un ensemble magnifique de trois chasubles avec un chape, le tout avec des brocarts d’or, et un ostensoir qui était couvert de diamants ronds (un cadeau de l’empereur Wilhelm II à un jésuite de sa famille de Hohenzollern), et aussi des autres vêtements précieux et des paraments d’autel. 734 - Bibliothèque jésuites Valkenburg, 1936](klein/1936_BibliotheekJezuieten.jpg)
Bibliothèque jésuites Valkenburg, 1936
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![10 mai 1940 - Comment on y parvenait à s’exposer à un aventure si dangereux comme la résistance ?On ne se décidait pas pour la résistance. C’étaient des événements, parfois de petits incidents, qui amenaient des gens comme moi, de monter au créneau. Le résultat était, qu’on avait fait quelque chose pour aider des autres, quelque chose qu’avait été interdit à par l’occupant. De cette manière l’on est parvenu d’une chose à la prochaine. - Je vais essayer de l’expliquer par mes propres expériences.Le 10 mai 1940, vendredi avant la Pentecôte. Un temps rayonnant. Des avions allemands dans le vol de dépression au-dessus de notre maison. Au centre de Valkenburg, les tanks ennemis montent au Cauberg. Nous sommes occupés.Des soldats néerlandais, qui ont fait marcher un vieux canon sur le Cauberg, ont renversé le mastodonte au milieu de la rue pour gêner l’avant-marche et ils ont disparu. Ils sont assis à la pente du bois en face de notre maison, la « Polverbos », et ils ne savent pas, ou aller. Je les vois. - Je ne pouvais donc pas laisser tomber les gars dans les mains de l’ennemi ? - On les a invité dans la maison et ma femme Gerda fut tout de suite occupée de leur servir un petit déjeuner fort. Ensuite il fallut transformer douze soldats en des civils. Avec beaucoup d’improvisation nous y sommes arrivés. Entre-temps le personnel eut commencé le travail quotidien. Des consultations avec les hommes du personnel produisaient quelques vêtements et le résultat de la transformation des soldats fut un peu bizarre. - De cette manière on a eu tout à coup les premiers plongeurs, car le transport à la maison n’était possible que pour quelques gars de la région. - Dans la semaine après la Pentecôte, le voyage de foyer pour les touristes échoués à Valkenburg fut organisé et nos gars partirent avec eux vers le nord. Quelquesuns d’entre eux ont renvoyé convenablement les vêtements prêtés.Mais maintenant aux armes et les uniformes qu’ils ont laissé. Johan de Wijs, notre chef mécanicien, sut une solution. « Nous brûlerons les uniformes sous le cuiseur à vapeur dans un feu joli, mais ′ » dit Johan « peut-être un jour nous aurons besoin d’urgence des fusils pour chasser ces boches. » Il sut ce qu’il fit : il démontait une pièce. Les armes furent graissées elles-mêmes grossement, elles furent enveloppées avec des chiffons et elles furent enterrées séparément dans le jardin. Les pièces qu’il avait tenues séparément furent graissées, elles furent emballées dans un petite caisse et cachées ailleurs. Il procéda ainsi pour que les fusils soient inutils pour les nazis, s’ils les trouveraient.The reste de cette page: Des calices et des chasubles 726 - 10 mai 1940](klein/1940-05-10_verzetsartikel.jpg)
10 mai 1940
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![Valkenburg & environs - Le rayon ( sous-district ) Valkenburg de la resistance a été commodément classé selon les limites des paroisses de Valkenburg, Berg en Terblijt, Schin op Geul, Sibbe, Houthem-St. Gerlach, Houthem et Margraten, car l’église était la seule organisation autorisée à continuer à travailler pendant l’occupation. Il y avait une étroite collaboration avec Klimmen. - Open Street Map 1013 - Valkenburg & environs](klein/ValkenburgEnOmstreken.png)
Valkenburg & environs
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![Le Général Winkelman proteste contre Seys-Inquart -
L’une des premières manifestations publiques contre les occupants est venue du commandant des forces néerlandaises le 27 juin 1940, un peu plus d’un mois après le début de l’occupation et deux jours avant les nombreuses manifestations spontanées lors de l’anniversaire du prince Bernhard (« Anjerdag », Jour de l’œillet, 29 juin 1940). - Dans sa déclaration Winkelman écrit sur l’affirmation selon laquelle le bombardement de Rotterdam par les allemands était dû au gouvernement néerlandais. - Sa déclaration elle-même n’était pas tellement radicale, mais il a commencé quelque-chose : la distribution illégale et à grande échelle de communications non autorisées. Cette « copie originale » de faible qualité était dans les archives de Pierre Schunck et c’est un document historique. Beaucoup ont été inspirés par ce type de publications à faire quelque chose. - Ici vous pouvez trouver le texte intégral et un commentaire de Lou de Jong ( en néerlandais ) Winkelman.htm. - Voir aussi La guerre de l’ombre par Michel Henry 816 - Le Général Winkelman proteste contre Seys-Inquart](klein/WinkelmanVoorkant.jpg)
Le Général Winkelman proteste contre Seys-Inquart
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![Des repas pour les enfants - Mais d’abord, l’inventaire de cuisine dans le couvent des Jésuites.Nous étions en bons termes avec la famille du maire Hens. - Et en 1941, Hens était encore dans la mairie. - Un jour, j’y dus aller pour une petite chose et j’ai vu un NSB, Gaaietaan, sortir du bureau du maire. Quand je fus dedans chez lui, je demandai au maire : - « Qu’est-ce que ce gars voulait ici ? » Hens était un peu tendu et dit : « Il veut que nous fournissions tout soutien possible dans la mise en place d’une cuisine pour les enfants d’école. » Avant la guerre, cela faisait toujours partie du travail de l’association St. Elizabeth, dont sa femme était membre du conseil d’administration. Je répondis : « Eh bien, l’Action catholique devrait les devancer en demarrantcommençante demain. » On avait déjà pensé à ça, mais une fois de plus, c’étais moi qui l’a dit un peu trop vite.J’ai commencé un brainstorming avec Mme Meeuwissen, qui avait toujours cuisiné pour les enfants. D’où apportons-nous de la nourriture? Et l’association Elisabeth n’a plus d’ustensiles pour la cuisine et la cantine. Où obtenons-nous quelque chose comme ça? Et où pourrions-nous le faire? Et les Allemands ne vont-ils pas nous chasser et alors le Winterhilfswerk fera-t-il le boulot ? Elle et Mlle Ubags voulaient bien participer, si je trouvais une solution. Les hommes de l’A.C. sont allés faire des provisions pour la cuisine aux enfants parmi les agriculteurs de la région, avec un enthousiasme remarquable pour faire quelque chose pour d’autres enfants. Ainsi, les conducteurs de la blanchisserie pouvaient apporter beaucoup de sacs avec des pommes de terre. (Automne, 1941) - À Maastricht, une fondation Fabrieksvoeding (Alimentation en usine) avait été établie. -
Je m’y suis inscrit avec la blanchisserie et pour les occupants, la cuisine pour les enfants est devenue une cuisine d’usine qui a gardé le Winterhilfe dehors. Pour les utensiles de cuisine, je suis allé au responsable du site de la société de construction du Reichsschule. Il a fermé un œil et nous avons sorti tout l’équipement de la cuisine, y compris une chaudière à vapeur pour 200 litres de nourriture. L’ensemble fut installé dans un grenier de la blanchisserie et, pendant l’hiver 1941, les dames de l’ancienne association St. Elizabeth pouvaient cuisinier à nouveau pour les enfants de Valkenburg. Le raidUn matin de printemps en 1942, soudainement le bâtiment entier fut encerclé par une unité de la gendarmerie néerlandaise sous le commandement du sergent de la gendarmerie Van Renesse (DB) ( un NSB fanatique et un fayot ). ( La gendarmerie Néerlandaise était et est encore une unité militaire. Les grades y sont militaires aussi. Elle est appelée Maréchaussée Royale. ) Celui-ci entra chez moi sans s’annoncer et il dit : « Vous êtes sous la détention à cause de soupçons sur une détention d’armes interdite. » Je devrais montrer où les armes se trouvèrent. Quand je fis semblant d’être bête, il tira un bout de papier, sur lequel je pensa reconnaître l’écriture d’un nouvel employé. « Des armes enfouis dans le jardin, un revolver enfoui dans la cour, de la munition dans des tonneaux avec du savon ». Entre-temps un gendarme creuse dans la cour sur la recherche du revolver. Le vicaire Horsmans arrive par le portail d’entrée et Van Renesse va à le rencontrer. Le gendarme me dit avec ses regards, qu’il a le revolver ouvertement dans le trou. Il le jette sur le tas de terre creusée et le couvre tout de suite avec une pelle de terre. Il continue à creuser avec de l’ardeur. Ma femme fut forcée de rester à l’intérieur. Le téléphone ne fonctionna pas. Tous les machines 722 - Des repas pour les enfants](klein/1941_Jesuitenklooster.jpg)
Des repas pour les enfants
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![Au coin de la rue - La presse clandestine et Radio Oranje travaillaient bien ensemble, comme on le voit ici. Quelqu’un écrit un texte, une autre fait un dessin pour l’accompagner et Jetty Paerl ( Jetje de Radio Oranje ) chante le vaudeville « Au coin de la rue ». Si vous pouvez encore chanter, chantez avec nous ! 1036 - Au coin de la rue](klein/opdehoekvandestraat.jpg)
Au coin de la rue
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![Pommes de terre et armes - Tous les téléphones et les machines dans l’entreprise avaient été fermés et les filles furent comme clouées sur ses places. Quelques-unes d’entre eux pleuraient et sanglotaient haut et fort. Les hommes eurent sorti et ils firent obstacle aux policiers cherchants où il était possible. - - HeureusementHeureusement pour moi le jardinier, Leo Dahmen, avait enfoui les armes profondement autre part et il eut construit un dépôt de pommes de terre dessus, comment il était courant pour le stockage d’hiver. Un autre tas de pommes de terre se trouva à la place qui était indiquée sur l’esquisse. Quand les policiers ont commencè à fouiller ce tas, la protestation forte est venu des employés masculins ; ils entouraient tous le tas. Là, ils ont crié des choses comme : Ce sont nos pommes de terre, mains à l’écart, ce dépôt est à nous, pas au chef, il a rien à voir avec ça etc. Le dépôt de pommes de terre fut fouillé quand même et ils n’y ont trouvé rien. - Dès ce moment-là, je pouvais rentrer à ma femme. Entre-temps, mes parents qui étaient venus de Heerlen avec un taxi et le vicaire Horsmans étaient là aussi. Renesse entra et il communiqua : « Nous avons trouvé du cuivre et vous devez vous en justifier avec les autorités allemandes. Pour cette raison, vous serez envoyé à Vught. » (Pendant la guerre un camp de concentration allemand y était situé.) Ma femme reçut ordre, de préparer des pyjamas et des articles de toilette pour moi. Ma femme se rebellait violemment et elle déclarait qu’elle était enceinte et qu’elle partirait ensemble avec moi à Vught. Je voulus encore parler avec le vicaire et je dis : « Je veux encore confesser avant de partir. » Ceci fut permis par Renesse. J’ai demandé le vicaire, à contacter Johan, le chef mécanicien, à cause des armes, ainsi que les jésuites à Maastricht à cause de ses propriétés, pour que ma femme Gerda ne coure plus du danger pendant ma captivité. Il a promis de régler tout. - - Peu de temps après cette confession, Renesse ordonna à un gendarme de m’emmener. Je fus attaché à son poignet avec des menottes et nous devions aller ainsi à travers Valkenburg. Là, mon père vint dans l’action. « Mon fils n’est pas un criminel! Même s’il avrait caché des armes, je serais fier de lui. Il ne peut pas aller par les rues, attaché comme ça ! Un taxi attend dehors et j’exige que vous, Monsieur l’officier, permettez qu’il soit emporté avec le taxi. Si pas, je notifierai mon beau-fils donc son beau-frère, comment vous humiliez sa parenté immédiate. Et ce beau-fils est Ortsgruppenführer (Chef) de l’NSDAP (parti nazi allemand) à Heerlen. » Renesse céda et je suis allé en taxi à la station de police sur l’Emmaberg. - - Là, l’adjudant fut assis dans son bureau. Le policier Renesse voulut m’enfermer dans la cellule, mais l’adjudant fit signe, que je dus venir dans son bureau. Il envoya le jeune homme et il me demanda très surpris « Est-ce qu’il y a des problèmes ? ». « Renesse a trouvé du cuivre chez moi à la maison. » En ce moment il fut midi. L’adjudant appela sa femme, pour qu’elle me donne quelque chose à manger. Une grande tasse de bouillon vint avec un &oeulig;f battu dedans. - - Plus tard, l’adjudant dit après une recherche soigneuse dans divers livres : « Réfère-toi à un décret de notre secrétaire général à La Haye au sujet de la livraison de cuivre, de prétendu au soutien de l’industrie ‘néerlandaise’. C’est un cas pour le bureau du procureur à Maastricht, pas pour la SD! » ( SD = Sicherheitsdienst des Reichsführers-SS, service secrète de l’SS ) - - Renesse entre, il m’ignore et il va au téléphone. L’adjudant qui est assis à côté de l’appareil, y met sa main dessus et il dit : « C’est un cas de cuivre ? » « Oui, et j’y dois informer l’SD. » 723 - Pommes de terre et armes](klein/1942_WapensAardappelen.jpg)
Pommes de terre et armes
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![Raid 2 - L’adjudant (DB) le prévient qu’il va se fourrer fortement dans le pétrin chez le procureur s’il l’oublie dans cette chose. Renesse commence à discuter avec l’adjudant pourquoi je ne suis pas dans la cellule. « Cet homme est mon ami et je ne le ferme pas dans une cellule. ». - Renesse décrocha le combiné. Je pus suivre la conversation avec le ministère public à Maastricht (qui en sut apparemment, par l’avocat Joop Cremers, mon beau-frère.). Ils dirent que Renesse n’aurait rien d’autre à faire que la confiscation du cuivre et d’écrire un procès-verbal. Donc pas d’arrestation. Après cet entretien, Renesse vint à moi avec un visage renfrogné : « J’ai plaidé pour vous à Maastricht pour en rester là. Dès que mes gens m’informent qu’ils n’ont pas trouvé d’armes, vous êtes libre d’aller. » Le soir les hommes reviennent et ils n’ont rien trouvé. Renesse appelle ma femme avec sa voix la plus aimable et il dit qu’il aurait intervenu auprès des autorités judiciaires pour qu’il puisse me laisser aller.Vers le soir, j’étais libre et j’entendis, à mon retour à la maison, que notre ami Toon Lampe s’est promené dans la rue Plenkert (notre rue) au moment même que la police a commencé à entourer le terrain. Il s’est ensuite rendu chez l’aumônier Horsmans (DB) qui a ensuite prévenu mes parents. Ceux-ci, à leur tour, ont demandé à l’avocat Cremers de me fournir une assistance juridique si nécessaire. Il a ensuite demandé au Procureur pourquoi une perquisition avait été effectuée dans un si grand format. Aucun ordre n’avait été donné à l’agent Renesse.Le vicaire Horsmans avait tenu parole. Le soir même, après la tombée de la nuit, quelques hommes de confiance ont apporté (à mon insu) les armes à un autre endroit. Pendant la libération, j’ai vu des garçons de l’O.D. avec des fusils sans les verrous ( les nôtres ?). Un soir, deux policiers sont venus me retourner le cuivre et me conseillèrent de mettre les tonneaux avec le savon autre part. - Peu de temps après, un frère des jésuites vint avec une caisse doublée avec du zinc dans lequel nous mîmes les calices etc. Nous avons caché cette caisse sans témoins ( on apprend beaucoup à ses dépens ! ) dans le garage, sous le carrelage. J’ai suspendu les chasubles dans un placard de la blanchisserie et comme d’habitude j’y ai attaché des cartes, mais avec les adresses de plusieurs cloîtres au Limbourg méridional. Mon père et moi avons caché les vieux livres dans un corridor autour du coffre-fort de l’ancien « Twentsche Bank » à Heerlen. ( En 1939 Peter Schunck eut acheté un immeuble de la Twentsche Bank à Heerlen pour pouvoir construire une arcade : le passage entre l’Emmaplein et le marché. ) - Avec quelques exagérations, mon histoire avec les armes s’est répandue comme une traînée de poudre à travers Valkenburg. Des gens que je connus à peine vinaient vers moi dans la rue pour me féliciter, l’un d’entre eux dit même qu’il sut une place pour les armes. Mais là j’ai appris une leçon dure. Depuis, je savais qu’il fallait procéder prudemment. On peut dire que j’ai reçu un cours accéléré de résistance. 724 - Raid 2](klein/1942_DeOpperWaarschuwt_05.jpg)
Raid 2
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![Le monument sur le Minderbroedersberg, Maastricht - A Maastricht, à coté de l’édifice principal de l’université, se trouve un mémorial avec des noms et, à leur gauche, le texte suivant : « À cet endroit se trouvait un cloître franciscain de 1865 à 1970. En 1941, le bâtiment fut confisqué par les occupants allemands et transformé en prison. En avril 1942, le procès OD de Maastricht a lieu dans le réfectoire du cloître. Après avoir été condamnés à mort, vingt-quatre résistants furent emmenés d’ici au camp de concentration de Sachsenhausen (Allemagne) et y furent assassinés au petit matin du 11 mai 1942. Leurs noms sont énumérés ici. » 1037 - Le monument sur le Minderbroedersberg, Maastricht](klein/1942-05-11_Monum-Maastr-OD-proces.jpg)
Le monument sur le Minderbroedersberg, Maastricht
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![Monastère des Jesuites - étaient partis dans leur patrie. Le supérieur et quelques autres pères s’étaient cachés chez le recteur du monastère de St.Pieter, Rector Eck , un oncle de ma femme. - Il m’a appelé avec la demande urgente de le visiter. Je pensais déjà que les sœurs de St. Pieter devaient être évacuées vers l’Allemagne. Elles étaient aussi d’origine allemande. - Mais dans la chambre du recteur les pères allemands étaient assis. Ils n’avaient qu’un grand souci. A savoir, les vases sacrés et les chasubles précieuses, auxquelles ils accordaient une valeur sacrée, ne devraient pas tomber entre les mains des SS païens. - - Leur expulsion du monastère était déjà de quelques jours, et plusieurs familles à Valkenburg (en particulier les Caselli et Wijsbek-Caselli) avaient déjà mis en sécurité des peintures et d’autres objets facilement accessibles. Ils avaient pu le faire facilement parce que le monastère avait été abandonné pendant quelques jours. Mais maintenant, une entreprise de construction était là avec des travailleurs, pour préparer l’arrivée imminente d’une Reichsschule der SS (Ecole impériale de l’SS). Les pères me demandèrent si je, en tant que président de l’A.C., connaissais quelqu’un qui oserait faire sortir leurs objets précieux comme des monstrances, des calices, des chasubles et des reliques. Ils étaient dans un coffre-fort sous la sacristie de leur église. J’ai promis de voir ce qui pouvait être fait et ils m’ont donné les clés du monastère et de la sacristie. - Une autre fois, la coïncidence pure collabora. Le chef de chantier m’appela si nous puissions ramasser, laver et retourner le linge sale que les jésuites avaient laissé. Ce fut la chance de règler cette question en plein jour. - Toutes les fourgonnettes étaient en route, mais le cheval et la charrette étaient là. Donc nous y sommes allés, moi-même avec un voisin, Kaspar Donners, équipés de paniers à linge. Quand les paniers furent presque pleins, je suis également allé à la sacristie pour voir s’il n’y avait pas de « vêtements liturgiques sales » aussi. Nous avons mis les monstrances, les calices et les chasubles précieux sous les vêtements sales, et les travailleurs nous ont aidés à hisser les paniers lourds sur le wagon et Kaspar et moi nous sommes rentrés sans problèmes. L’oncle Eck pouvait calmer les pères, que tout était passé selon leurs souhaits. Mais nous nous étaient infligés une grande valeur de « fortune ennemie ». Mais ce n’était pas encore tout. - Le Reichsjugendführer Rosenberg provenait de Lituanie. Le nouveau conseil (du Reichsschule) voulait lui donner une collection de livres précieuses de Lituanie et il y avait quelque chose comme ça dans la bibliothèque des jésuites. Mais ils ne pouvaient rien trouver, car la caisse de fichier était tout mélangée. Ainsi, le père bibliothécaire fut ramené d’Allemagne. Il devait assembler la collection de livres. Eh bien, ce prêtre m’a demandé de continuer à laver le linge de la Reichsschule. Il dit de pouvoir cacher des livres sous les vêtements chaque fois que le conducteur de camionnette viendrait. - Il a également transbordé de petits livres lui-même, caché sous sa longue robe. Et donc chaque semaine, tant que le Père a travaillé là-bas, un livre précieux est venu chez nous. Dans la garde-robe de notre chambre, pendaient de précieuses chasubles brodées à la main, derrière nos vêtements, les calices et ciboires étaient cachés. Et dans l’archif derrière le bureau se trouvaient les vieux livres. En fanfare je me suis rendu compte que cette méthode de stockage mettait notre vies en danger. 725 - Monastère des Jesuites](klein/1942-10_jesuiten.jpg)
Monastère des Jesuites
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![Stoffels & Berix - Cette recherche a également eu l’effet que je des gens sont devenu attentifs à moi, qui étaient déjà occupés avec des activités de résistance à cette époque. - Peu de temps avant la guerre, un conseiller fiscal spécialisé, Monsieur Stoffels de Bussum, me fut recommandé. Celui-ci était toujours réservé envers moi. Cependant, après cette perquisition son attitude était soudain plus ouverte et il parlait avec moi de la guerre et de l’ennemi. - En 1941, la licence pour la production de vêtements de travail de mineurs vint en danger pour la société Schunck à Heerlen si on n’iinstaurait pas une ligne de production séparée. On me demanda de m’accabler de cette organisation (ma véritable profession). Je débattais avec Stoffels sur l’administration et sur la direction de l’entreprise. - « Jan Langeveld » 1992 - Stoffels connaissait une personne à Amsterdam, qui venait de l’industrie textile et il proposa de le demander s’il avait envie de venir au Limbourg. - Après quelques jours, il est revenu avec la communication : en effet, le jeune homme - un célibataire - voudrait bien venir. Il est Juif et il vient sous un faux drapeau. Il préférerait avoir une possibilité d’habiter dans l’entreprise pour qu’il ne doive pas aller dans la rue. La préparation est terminée en 1942. J’avais faire séparer déjà derrière l’entrepôt une pièce, où le plongeur qui arriverait bientôt pourrait vivre. Je ne savais pas (encore) son nom réel et je ne voulais aussi pas le savoir. Pour moi, c’était Jan Langeveld, comme il était indiqué sur sa carte d’identité, qui fit une impression défectueuse du reste. On l’avait maltraité avec une gomme par quoi le papier avait été endommagé. Typiquement quelque chose pour se faire remarquer tout de suite à la première examination. - Après que Jan Langeveld était déjà installé dans notre entreprise et que personne parmi les employés qui avaient déménagés du palais de verre à la Geleenstraat avec des machines etc. n’avait pas montré le moindre étonnement — après tout, une nouvelle entreprise a aussi besoin d’autres gens — non seulement mon plongeur se sentait un peu plus à son aise, mais moi aussi.Nous sommes venus en contact avec un vicaire à Heerlen qui avait des problèmes avec l’habillement de ses co-humains qui plongeaient. Nous pouvions l’aider avec ses problèmes et il promit de faire quelque chose pour les papiers de notre plongeur. Ce vicaire était Giel Berix. Le travail pour les plongeurs de ce vicaire n’eut pas encore de contact avec la résistance nationale. On essayait d’aider où c’était nécessaire. Seulement 1943, le tout fut organisé au niveau national, avec la participation de deux vicaires de Venlo et surtout d’un instituteur Jan Hendrikx, nommé Ambrosius. Et, d’abord en tant que l’homme pour les vêtements des plongeurs et plus tard que le directeur du rayon de Valkenburg et ses alentours, je suis devenu membre de la résistance pour ainsi dire d’un incident à l’autre. - Si l’on m’aurait demandé soudainement : viens, participe & hellip ; je peux imaginer que je ne l’aurais pas fait, après une réflexion objective et à cause des dangers pour un homme marié avec des enfants et une entreprise avec des gens en danger également de perdre leur emploi. Mais là, je m’étai s juste retrouvé dans cette situation. Je l’acceptais et je savais que ce devait être comme ça. 732 - Stoffels & Berix](klein/verzetsartikel_06.jpg)
Stoffels & Berix
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![SiPo/SD Maastricht - Aussendienststelle Sipo- und S.D. Maastricht. - V.l.n.r. Hauptscharführer Nitsch, Untersturmführer Elsholz, Hauptscharführer Unger, Hauptsturmführer Strobel, Sturmscharführer Micheels, Untersturmführer Schwartzenbacher, Oberscharführer Voskamp, Sturmscharführer Meyer, Scharführer Witt. 1045 - SiPo/SD Maastricht](klein/SiPoMaastricht.jpg)
SiPo/SD Maastricht
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![L’approvisionnement en viande pour les gens cachés - L’histoire ci-dessous des notes de Pierre Schunck n’est pas datée par lui. Mais nous pouvons quelque peu déterminer l’heure: les réunions de district n’ont plus eu lieu à l’hôpital, mais elles ont eu lieu. Donc ça devait être en 1943, voir aussi Les réunions.Contacts de l’L.O. 1940-1944 - Sous-district 8 District Z 18Les agriculteurs en tant que coopérateurs dans l’approvisionnement en viande pour les gens cachés.Lors d’une réunion de district dans la maison de Joep Seelen sur le Valkenburgerweg à Heerlen, des saucisses furent distribuées aux employés du district et aux chefs des sous-districts présents. La direction du district put être si généreuse car récemment quelques vaches étaient mortes d’une maladie et étaient déclarées impropres à la consommation. Cependant, cela ne signifiait pas que ces vaches étaient mises dans des saucisses et distribuées aux gens cachés. Dans de tels cas, la procédure était comme suit :Un fermier qui avait une vache malade dans son étable où une vache était déjà morte, appelait son vétérinaire. Si l’animal devait être tué sur ordre du vétérinaire, il délivrait un certificat indiquant e.a. le numéro de la marque auriculaire de la vache morte. Avec ce document, l’agriculteur pouvait obtenir une nouvelle vache. Il fallait amener la carcasse à un point de collecte, où le camion de l’équarrisseur viendrait la récupérer.Un fermier digne de confiance des environs ( qui avait généralement aussi des gens cachés dans sa ferme ) secrètement retirait cette carcasse du point de collecte et la mettait chez lui dans l’étable. L’étiquette d’oreille était soigneusement retirée et échangée contre une marque d’une propre vache. La vache, dont la marque auriculaire avait été donnée à la carcasse, était alors destinée à être abattue en secret. Ensuite, le vétérinaire était amené à la même carcasse qui était enregistrée à nouveau en tant que morte, mais maintenant avec le numéro de marque de cette ferme. L’enregistrement des vaches restait correcte et pourtant il y avait de la viande supplémentaire. - Il est arrivé que la même carcasse ait servi à plusieurs reprises de fournisseur de viande fraîche, même si le vétérinaire Quadvlieg de Valkenburg dit un jour: « Maintenant, vous devez laisser cette pauvre carcasse et en chercher une autre, celle-ci pue trop violemment pour moi. »Quand le journal publiait pour la énième fois un avertissement de ne pas acheter de la viande d’abattage secret parce qu’elle provenait d’une vache morte d’une maladie dangereuse et dont la carcasse avait été volée au point de collecte de l’équarrisseur, alors nos plongeurs avaient à nouveau un bon morceau de viande. 1015 - L’approvisionnement en viande pour les gens cachés](klein/LOcontacten_1940-44_Landbouwers.jpg)
L’approvisionnement en viande pour les gens cachés
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![Les grèves d’avril-mai 1943 - Communiqué du Haut Führer de l’SS et de la police des provinces du Limbourg et du Brabant du Nord sur les condamnations à mort liées à la grève aux puits d’avril à mai 1943. Le 1er juillet 1946, un charnier contenant sept corps fut découvert à Wellerlooi ( commune de Bergen ) sur la Wellse Heide ( aujourd’hui la réserve naturelle Landgoed de Hamert ). Là, une croix en bois de chêne se trouve sur un mur de briques rouges, le monument de la résistance, en souvenir permanent des sept résistants Han Boogerd, Bob Bouman, Leendert Brouwer, Pieter Ruyters, Reinier Savelsberg, Meindert Tempelaars et Servaas Toussaint, qui furent fusillés en rapport avec la grève en 1943. - Dans la zone houillère, cette grève s’appelait la grève des mineurs. Cette zone s’étendait de Geleen à Kerkrade, mais un nombre non négligeable de mineurs vivaient en dehors, par exemple à Valkenburg. A Maastricht, la grève fut initiée par des employés de l’état et de la commune. Plus tard, les employés des banques se sont joints à eux. Lorsque ceux/celles de la poste ont également voulu faire grève, les membres du parti nazi NSB présent.e.s les ont forcés à continuer à travailler avec toutes sortes de menaces. De longues files de personnes se sont immédiatement formées devant tous les guichets, voulant acheter un seul timbre de 1 ct. De cette façon, le bureau de poste dût être fermé aussi. Les usines se sont également jointes. - Au début, il y avait une atmosphère de fête. Les gens affluaient dans les cafés et ne voulaient pas y penser que les occupants ne toléreraient bien sûr pas cela et qu’il y aurait des victimes. Ces événements ont clairement montré que les tentatives d’attirer les Néerlandais avec le statut de « nation frère aryenne » avaient échoué. - Nous nous souvenons aussi à tous ceux – tombés ou non – qui resteront anonymes pour toujours. - La grève des mineurs faisait partie des grèves d’avril-mai 1943. Le contexte était le retour prévu de soldats néerlandais en captivité par les occupants pour travailler dans l’industrie de guerre allemande. Elles constituaient la transition vers un mouvement de résistance plus massif dans tout le pays, y compris dans le Limbourg. Bien que la grève ait été brutalement réprimée, les organisations de résistance ont vu le nombre de leurs membres augmenter ( peut-être même à cause de cela ?). Mais pour la majorité des Juifs néerlandais, il était déjà trop tard. :( 1012 - Les grèves d’avril-mai 1943](klein/1943-05-02_Bekanntmachung.jpg)
Les grèves d’avril-mai 1943
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![Prison néerlandaise ( avant-plan ) et allemande, Maastricht - Au premier plan, le Tweede Minderbroedersklooster, Deuxième Monastère Minoritaire [1], depuis 1806 1038 - Prison néerlandaise ( avant-plan ) et allemande, Maastricht](klein/1937_2e_en_3e_FrancisKlooster_Maastricht.jpg)
Prison néerlandaise ( avant-plan ) et allemande, Maastricht
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![Les dirigeants de l’L.O., août 1943 - Cette photo fut prise au mois d’août 1943 : Les premiers chefs de district de la L.O. nouvellement formée. - Les liens en rouge sont les noms des districts ou bien de ceux qui n’ont pas survécu à la guerre. - Premier plan, assis : le vicaire P.G. van Enckevort de Venlo et l’instituteur Jan Hendrikx, chef de district de Venlo. - Deuxième rang, debout : l’étudiant G.A. Smals de Vierlingsbeek, le conducteur de train Jo Lokerman de Maastricht, l’étudiant Joe Russel de Venlo, chef de district de Venray, le vicaire Jac Naus, également de Venlo, Harry Hanssen de Sevenum et l’étudiant Jan Cornips de Heerlen, fils de Constant Cornips et adjoint du chef de district Giel Berix. - Le district de Gulpen n’existait pas encore. À l’automne 1943, Van Enckevort demanda à Harry Hanssen de se rendre à Gulpen et d’y créer une organisation locale de l’L.O. sur le modèle de celle de Venlo. Plus tard, Nijmegen rejoindra également la région. - Le père Ludo Bleijs, le chef du district de Roermond, n’était apparemment pas présent. - Un an après la prise de cette photo, le raid de Weert eut lieu. Par la suite, pour des raisons de sécurité, les réunions régionales ne furent plus convoquées. 1039 - Les dirigeants de l’L.O., août 1943](klein/1943-08_LOtop.jpg)
Les dirigeants de l’L.O., août 1943
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![Nous les avons laissés partir - Ce mémorial situé à Beek commémore la déportation des Manouches du Limbourg. L’inscription « Nous les avons laissés partir » nous rappelle qu’il n’y a pas eu de protestations, que la plupart des gens n’ont même pas remarqué. En effet, beaucoup plus que les Juifs, ces gens décriés comme les Zigeuners vivaient depuis toujours en dehors de la société. - Photo [b] par Herman van Rens. [c]Le génocide des Manouches limbourgeois 1046 - Nous les avons laissés partir](klein/WijLietenHenGaan_Monument_Beek.jpg)
Nous les avons laissés partir
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![Entre Maas et Peel - Pendant l’occupation, les villages de la rive ouest de la Meuse, tels que Sevenum et Horst, étaient, du point de vue de la LO de Venlo, des 1023 - Entre Maas et Peel](klein/MaasPeel.jpg)
Entre Maas et Peel
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![Vroemen, le chef de gare de Valkenburg - Contacts L.O - Vroemen, le chef de gare de Valkenburg - Si le Landwacht (police auxiliaire) ou les Allemands contrôlaient la situation, le chef de la gare me prévenait toujours par un message codé « Vous ne pouvez pas décharger votre wagon ».Alors que nos prochains invités se cachaient, nous avons convenu qu’ils devraient signaler au chef de la gare une question préalablement convenue.Lorsque la région de Maas en Waal était « ausgekämmt » (recherchée) et que soudainement plus de 100 garçons ont dû disparaître, notre sous-district s’est vu confier cette tâche. Vroemen a réussi à tout pêcher.Ces plus de 100 garçons ont été placés chez des agriculteurs de la région en une journée avec l’aide du bureau de Lambert Brands. Ce bureau était en face de la gare du (maintenant) hôtel Tummers. (Service de contrôle de crise C.C.D.)Lorsque le monastère des jésuites a été saisi en 1942 et que les Allemands ont régulièrement livré de grandes boîtes à la gare pour être transportés en Allemagne, Vroemen a compilé une liste de toutes les adresses où les boîtes sont allées. Ainsi, après la libération, une précieuse collection de fourmis du père Mückermann pourrait, entre autres, retourner aux Pays-Bas.Un jour, il m’appelle si je voulais venir à cause de matériaux qui sont arrivés pour l’entreprise. Je pensais trouver des personnes à cacher, mais j’ai l’histoire suivante: - « Nous avons dû mettre un wagon complet avec des œufs dans une déviation à Wylre. Ce wagon devrait être orné d’une inscription demain matin, quelque chose comme: „Geschenk des Niederländischen Volkes an die bombengeschädigten Städte deutschlands« (Don du peuple hollandais aux villes allemandes endommagées par les bombes). Le wagon n’est pas bloqué par le frein aérodynamique. Vous pouvez retirer un patin de frein contre la roue. Un deuxième patin de frein est prêt au passage à niveau. Si vous retirez le patin de frein, le wagon se déplace lentement et silencieusement vers le passage à niveau. - Quand je suis rentré chez moi, j’ai fait ce qui suit: Appeler Z18 (Giel Berix).Je ne me souviens pas exactement qui a été appelé. Armenraad (conseil pour les pauvres) dans la Geleenstraat, avec la demande de me rappeler, était très sécure. - Jan Cornips(Il) avait un numéro secret non observable de la société PTT, via la ligne de service. Je lui ai expliqué la situation quand il m’a rappelé. (Giel) a ensuite informé le K.P. où cela n’a pas été dit à un sourd. Si je m’occupais de l’entreposage, le boulot serait fait immédiatement. En fin de soirée, les camions sont arrivés complètement chargés de boîtes à oeufs. Le lendemain, nos camionnettes ont distribué ces œufs dans des paniers à linge à travers le sud du Limbourg. L’hôpital de Heerlen en était le principal client.Des Allemands et gens de l’N.S.B. (Parti nazi néerlandais) sont allés à Wylre pour examiner ce cas. - L’un des chauffeurs de camion, un homme du K.P. s’assura d’être là pour pouvoir entendre si quelque chose serait découvert. (Laeven) 720 - Vroemen, le chef de gare de Valkenburg](klein/LOcontacten_1940-44_Vroemen_1.jpg)
Vroemen, le chef de gare de Valkenburg
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![Vroemen 2 - Traduction provisoireCe gard voit comment le directeur de la gare, Vroemen, qui en tant que « responsable » était obligé être présent, est réprimandé par un N.S.B. chef de l’usine de beurre de Reymerstok.Il l’a entendu grommeler ainsi: « Vous êtes tous des nuls. Cela ne m’arriverait jamais. J’ai 1000 kilos de beurre de la wehrmacht dans mon entrepôt frigorifique, mais aucune telle brigade blanche ne le peut y toucher. »Notre homme du K.P. décide vite. Il rassemble des camarades qui ont à leur disposition des uniformes et une voiture de la wehrmacht ( pincés dans le garage Vencken à Sittard ) et se rendent immédiatement à Reymerstok, tant que le directeur de la laiterie est toujours en train de chercher les œufs. épouse de la NSB le directeur est seul à la maison et la fabrique de beurre est immobile. « Schnell Schnell, beurre immonde, wir haben wenig Zeit! » ( Vite, vite, notre beurre, nous sommes pressés !) Les soldats allemands et leur véhicule militaire semblaient très familiers à cette dame et nos gards pouvaient emmener tout le beurre dans leur voiture.Nos « soldats de la Wehrmacht » n’avaient aucune meilleure idée que d’apporter ce beurre non planifié à l’adresse des œufs, de sorte qu’après avoir à peine traité les œufs, je sois maintenant aux prises avec une montagne de beurre. Ce beurre naturel fut divisé le lendemain en partie via des canaux du K.P., alors que la majorité était entreposée à l’hôpital de Heerlen dans un trou situé sous un ascenseur hord de service.Lorsque le directeur N.S.B. était chez lui à Reymerstok, en plus de son énigme aux œufs, il devait également remplir un formulaire pour le beurre manquant.Enregistré par le chef du rayon R8, district Z18 de la LO. 721 - Vroemen 2](klein/LOcontacten_1940-44_Vroemen_2.jpg)
Vroemen 2
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![Office de distribution, 1944 - L.0. Contacten 1940-1944
Rayon 8, District Z 18
Distributie-contacten: Willem Freysen
Vic. Willems
Bureau Annie Cremers
Valkenburg
Au cours de 1943 et au printemps 1944, ces contacts ont réussi pendant chaque période de distribution à ramifier entre 500 et 800 feuilles de timbres et cartes pour l’L.O.. - Marge: Van Hinsbergen, le directeur, fut au courant. - Pour le rayon, ces cartes étaient absolument nécessaires parce que notre gens planqués dépendaient de ces documents acquis illégalement pour se nourrir. L’achat de nourriture sur le marché noir n’était possible que pour les riches.Pendant ce temps, le bureau de rationnement était sous la direction d’un homme N.S.B., Bosch J. - Écrit à la main dans la marge: Ramaekers et Bosch - Notre équipe de contact craignit un contrôle à tout moment et que l’on ne pourrait pas corriger les déficits à l’heure, ce qui entraînerait inévitablement leur châtiment sévère.Pour les libérer de cette situation désespérée, le L.O. agit comme suit:Un imprimeur à Amsterdam a exécuté des travaux d’impression trop difficiles à faire pour l’illégalité locale. Il était prêt à falsifier les cartes de rationnement pour notre rayon. Avec ces cartes de rationnement, nos personnes de contact seraient en mesure de corriger leurs déficits. - Note de bas de page: Les cartes de ration de ma femme et Mme Jaspers de Klimmen ont été transmises à l’imprimerie. - Alors que nous attendions toujours l’exécution de notre commande à cette imprimerie, les Allemands ont découvert qu’elle a fait des travaux illégaux et l’ont fermé. - Note du traducteur: les résistants néerlandais s’appellaient « illégaux »! - Après avoir consulté la direction du district, nous avons décidé d’attaquer le bureau de distribution et d’établir un tel chaos qu’il serait impossible de contrôler les cartes.Le K.P. (KnokPloeg = équipe de combat) de Heerlen déclara d’être prêt à faire ce boulot, à savoir « Kees » (Piet Driessen). Il demanda un plan: le plan du bâtiment, un plan exact de l’avant ainsi que de l’arrière, le type de garde et l’endroit où se trouvait le stock de cartes de ration. Ce dernier était le point le plus difficile pour toute l’exécution du raid, car les timbres et les cartes étaient stockés dans un coffre-fort ignifuge avec une porte lourde. - Chaque soir, la clé était amenée par la même cérémonie: au poste de la rijkspolitie (gendarmerie) sur l’Emmaberg, où était toujours un policier présent, et là-bas dans le coffre-fort. Pour ce transport, le directeur N.S.B. a mettait la clé dans une grande enveloppe, sur laquelle étaient mis cinq scellés de cire et la signature du directeur. Deux policiers armés venaient chaque soir pour obtenir cette enveloppe personnellement du directeur. - Le lendemain, l’enveloppe était renvoyée au bureau de distribution avec la même escorte. 742 - Office de distribution, 1944](klein/LOcontacten_1940-44_Distributiekantoor.jpg)
Office de distribution, 1944
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![Plaque commémorative à Dr van Berckel dans l’hôpital - Pour honorer Karel van Berckel, peu après la guerre, le 5 septembre 1947, une plaque commémorative réalisée par le jeune artiste Harry Stump de Heerlen fut dévoilée à l’hôpital Saint Joseph par sa femme. - Quelque temps après le déménagement en 1968, la pierre commémorative fut placée dans le grand hall d’entrée du nouvel hôpital DeWever ( maintenant appelé hôpital Zuyderland ) sur la rue Henri Dunantstraat. 1048 - Plaque commémorative à Dr van Berckel dans l’hôpital](klein/1944-09-05_VanBerckel.jpg)
Plaque commémorative à Dr van Berckel dans l’hôpital
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![Dr. Karel van Berckel - Photo provenant des archives familiales, publiée avec l’autorisation de sa petite-fille. 982 - Dr. Karel van Berckel](klein/KarelVanBerckelHD.jpg)
Dr. Karel van Berckel
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![Victimes des exécutions à Heer - Ces résistants, membres de l’Armée Secrète, secteur Maaseik (Limbourg belge), furent fusillés le 12 septembre 1944 entre Heer et Cadier en Keer. De gauche à droite, en haut : Alfons Leroy de Neeroeteren, Matieu J. Lenders de Maaseik, Pierre H. Driessens de Maaseik et Jean M. Wolfs de Maaseik. Central : Jules L. Wolfs de Maaseik (l.) et Jacques Teelen de Neeroeteren. De gauche à droite, en bas : Pieter Jaeken de Neeroeteren, Guillaume L. Langers de Maaseik, Gustaaf Beazar de Kessenich, Jozef Eerdekens de Gruitrode et Willem Conen de Molenbeersel. - Un Européen de l’Est inconnu, probablement un prisonnier de guerre évadé, n’est pas sur la photo. Il fut abattu le même jour et le même lieu alors qu’il tentait de fuir. 1035 - Victimes des exécutions à Heer](klein/BelgischMonumentHeerSlachtoffers.jpg)
Victimes des exécutions à Heer
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![Proclamation de l’O.D. - Après la libération d’Eysden (la première commune néerlandaise libérée en septembre 1944), cette Proclamation de l’O.D. (Service d’ordre) parut, signée par le capitaine de la réserve A.Nulens. - Cette organisation de soldats d’avant-guerre s’était fixé pour objectif de maintenir l’ordre APRÈS la libération ( afin d’empêcher une révolution communiste ou social-démocrate ), comme il ressort également de cette proclamation. Ils n’étaient donc pas une organisation de résistance et n’ont jamais prétendu l’avoir été. - Faites attention au point 3 ci-dessous. Spécialement dans ce point, le groupe qui s’appelait O.D. à Valkenburg a complètement raté son but. - Voir lien ci-dessous.Proclamation L’heure de la libération est arrivée! - Au nom de sa majestée notre reine respectée et son gouvernement légal, une organisation est établie pour les territoires libérés, le SERVICE D’ORDRE, appelé O-D,. Cette organisation a commencé sa tâche aujourd’hui dans votre commune. - But de l’O-D :. - Maintien de l’ordre et de la paix dans le pays dès que les forces occupantes l’auront totalement ou partiellement quitté. - Dans ce contexte, la population est instamment priée de:mettre en œuvre toutes les mesures et décisions de l’autorité néerlandaise provisoire le plus ponctuellement possible.rendre les fonctions de la vie publique aussi harmonieuses que possible;s’abstenir absolument de toute vengeance personnelle ou commune. - Tout le monde peut être assuré que toutes les mesures seront été prises, qu’aucun coupable ne manquera sa peine. - Surtout sur ce dernier point, aucune violation ne sera tolérée. Recrutement de membres pour l’O.D. Le O.D. a déjà partiellement sélectionné les membres de chaque commune appartenant à son district; ils recevront une convocation orale ou écrite. - Compte tenu des circonstances, l’état de guerre et de siège est maintenu pour le moment, mais l’administration civile devrait obtenir autant de continuité que possible. Les volontaires qui n’ont pas reçu d’assignation peuvent se présenter à la mairie. Tous les membres et volontaires sont considérés comme des militaires purement néerlandais avec tous les avantages qui en découlent. ils sont donc également soumis aux lois et règlements de la discipline militaire.Les listes de contrôle seront présentées pour signature, mais le port de l’uniforme néerlandais est strictement interdit; chacun recevra un bracelet spécial pour le moment.Longue vie à la reine. Vive la patrie. - Le commandant de district‚ - A. NULENS, Res. Capitaine. - Eijsden, le 13 septembre 1944 - Source: Beeldbank WO2 (Banque d’images WW2) 1007 - Proclamation de l’O.D.](klein/1944-09-13_EysdenProclamatieOD.jpg)
Proclamation de l’O.D.
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![Notes de Pierre Schunck sur la libération de Valkenburg - 14 septembre 1944 - Information de Bob Hilleque (DB) - 30ème Division (Old Hickory) - 119e régiment - 1er bataillon - compagnie A - Capitaine Simmons - Dans la première jeep venue de Sibbe étaient assis - Bob Hilleque - Arny Fegeson (Juif, Abraham) - Sammy Seroy - Bill Parker - En tant que guide, j’étais assis sur le capot de la jeep. Tous les jeeps étaient laissées à la place Grendelplein (entrée de la ville). Passé à travers la porte de la ville. Le capitaine Simmons à côté de moi, entrés dans la Muntstraat jusqu’à l’hôtel Smeets-Huynen. L’avons travesé, à la terreur de la famille Smeets, pour l’église. Des tireurs d’élite ont grimpé avec sacristain Van Ogtrop dans la tour de l’église afin de mettre en joue les Allemands de l’autre côté de la Gueule.A cette heure précoce, les soldats n’avaient pas encore déjeuné. La famille Van Ogtrop a préparé de la soupe de poireau, qui vint du jardin du pasteur. Amené à l’extérieur dans des seaux.Le capitaine Simmons et moi étions assis contre un mur sur la rive de la Gueule, lorsque le pont a explosé.Ensuite, nous avons traversé les maisons (coups de feu lorsqu’on a traversé la Grote Straat, mais nous n’avons pas été frappés). Nous voulions aller à l’école des filles. Nous n’y sommes pas arrivés à cause du tir près du Walramplein. Notre but: Sécher la première branche de la Gueule par la serrure, afin de permettre aux soldats de traverser. Plus tard, des soldats ont été amenés par un char à l’hôtel Limburgia, qui ont fermé la serrure. - 16 Sept. Par le génie, les débris de l’hôtel Jennekens ont été poussés dans le Gueule, ce qui a permis aux chars de traverser. 635 - Notes de Pierre Schunck sur la libération de Valkenburg](klein/1944-99-14_notitie1.jpg)
Notes de Pierre Schunck sur la libération de Valkenburg
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![Notities van Pierre Schunck omtrent de bevrijding van Valkenburg - Notes de Pierre Schunck sur la libération de Valkenburg 636 - Notities van Pierre Schunck omtrent de bevrijding van Valkenburg](klein/1944-99-14_notitie2.jpg)
Notities van Pierre Schunck omtrent de bevrijding van Valkenburg
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![Rendez-vous sur le Daelhemerweg - L’hebdomadaire « Het Land van Valkenburg » écrit le 13 septembre 1974: - « M. Pierre Schunck après trente ans sur le banc sur le Daelhemerweg, où il eut un rendez-vous avec la patrouille américaine, qui allait prendre Valkenburg. » 713 - Rendez-vous sur le Daelhemerweg](klein/1974-09-13_LvV-AfspraakDaelhemerweg.jpg)
Rendez-vous sur le Daelhemerweg
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![14 Sept 44<br>Mémoires de Pierre Schunck - « Septembre 1944. Le sud du Limbourg libéré. - On m’a demandé d’écrire quelque chose sur notre libération. - Donc ce croquis: - Une personne cachée à Valkenburg ne pouvait plus supporter toutes ces rumeurs de libération. Il a disparu et le soir il est revenu avec une histoire. Il avait été avec les Américains à Margraten. Ils voulaient tout savoir sur les ponts sur la Gueulle. Il les a référés à son patron, «le chef du sous-district de la résistance», qui aurait tout compris. La personne cachée m’a été renvoyée avec la demande d’attendre un officier américain tôt le matin sur Daelhemerweg près de Sibbe. Le mot de passe fut 717 - 14 Sept 44<br>Mémoires de Pierre Schunck](klein/1944-09-14_BerichtPierreSchunck_1.jpg)
14 Sept 44
Mémoires de Pierre Schunck
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![Ruine de l’Hôtel Croix de Bourgogne - Hôtel Croix de Bourgogne, détruit lorsque les Allemands à la retraite ont fait sauter le pont qui se trouvait à côté. Septembre 1944. Vue depuis la Grotestraat 933 - Ruine de l’Hôtel Croix de Bourgogne](klein/1944-09-14RuineCroixDeBourgogne.jpg)
Ruine de l’Hôtel Croix de Bourgogne
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![Vehicles de l’armee américaine - au Cauberg à Valkenburg, après la libération. La première image montre le bout inférieur du Cauberg, vue par dessus. En arrière-plan, nous voyons le monument, où le landwachter Savelberg est devenu la victime du lynchage. - Ces photos font partie de la collection de Pierre Schunck et Gerda Cremers. Elles furent probablement prises par le photographe Frans Hoffman, qui prenait la plupart des photos au cours de la libération à Valkenburg. 712 - Vehicles de l’armee américaine](klein/1944-09-14_3x_Cauberg.jpg)
Vehicles de l’armee américaine
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![L’importance stratégique de la Gueulle en 1944 - Le journal hebdomadaire Het land van Valkenburg écrit le vendredi 13 septembre 1974 : - Le 14 septembre 1944, les Américains entrent dans le pays de Valkenburg - Il y a trente ans, la ligne de la Gueulle devenait un obstacle plus important que prévu. 715 - L’importance stratégique de la Gueulle en 1944](klein/1974-09-13_GeulObstakelBody.jpg)
L’importance stratégique de la Gueulle en 1944
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![Duel d’artillerie meurtrière à Valkenburg - Dans le livre D-DAY IN ZUID-LIMBURG, De bevrijding van uur tot uur, van plaats tot plaats. (D-Day dans le sud du Limbourg, libération d’heure en heure, d’un endroit à l’autre) par Jan Hendriks et Hans Koenen, nous lisons:Initialement, les Américains utilisent la Tour Wilhelmina sur le Heunsberg comme poste d’observation. Mais après qu’un coup allemand direct a frappé un trou énorme, elle est devenue inutile. Bien qu’ils soient bien conscients des positions hostiles, grâce aux informations obtenues par la résistance de Valkenburg, ils ne pouvaient pas faire beaucoup contre eux à long terme parce que leur artillerie avait un manque de munition. Et en raison du mauvais temps, ils ne pouvaient compter non plus sur le soutien par l’armée de l’air. - Le 119e régiment a perdu 24 gens ce jour-là. Sept ont été tués, 17 ont été blessés, la plupart à Valkenburg par le feu d’artillerie hostile. 73 prisonniers de guerre ont été faits. 736 - Duel d’artillerie meurtrière à Valkenburg](klein/D-DayZuidLimburgXX.jpg)
Duel d’artillerie meurtrière à Valkenburg
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![Groupe d’inspection de l’Autorité militaire - Après l’intervention chez l’Autorité militaire à Maastricht par Pierre Schunck ( à droite, avec chapeau ), ce groupe d’inspection fut envoyé vers le 16 septembre. - Pierre Schunck écrit :Inspection par l’Autorité militaire, autour du 16 (mi-septembre 1944) dans les cavernes de Valkenburg concernant la nutrition, l’état de santé, etc. - Un Kapitein-ter-zee ( = colonel de la marine ) Drost avait le commandement. - Un médecin de Maastricht faisait partie du groupe, qui fut guidé par le contremaître municipal Drissen. Moi, je devais donner des informations.Cette image fut prise à l’entrée de la Heidegroeve à la Plenkertstraat, où des gens avaient trouvé refuge contre le bombardement par l’artillerie allemande aussi. - Le contremaître Drissen est le deuxième de gauche, avec la lampe à carbure. - Photo: Frans Hoffman. 806 - Groupe d’inspection de l’Autorité militaire](klein/1944-09-16_InspectiegroepMilitairGezag.jpg)
Groupe d’inspection de l’Autorité militaire
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![Groupe devant l’entrée de la Heidegroeve - Deux jours après la libération du sud de Valkenburg, 16 septembre 1944. La Heidegroeve à la Plenkertstraat était une des cavernes, dans lesquelles la population a trouvé de la protection contre les grenades de l’artillerie allemande pendant et après la libération. Une délégation de la Croix Rouge et des autres sont venus de Maastricht pour aider. - Troisième de droite: Pierre Schunck - Photo : Frans Hoffman 708 - Groupe devant l’entrée de la Heidegroeve](klein/Heidegroeve-1.jpg)
Groupe devant l’entrée de la Heidegroeve
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![6 Sept 44<br>Mémoires de Pierre Schunck 1 - 16 Sept 44 - Le porteur Peter Joseph Arnold nous est connu comme un allié amical et en contact avec nous. Il partira pour Maastricht et retournera à 24h00 aujourd’hui. - [Signature] - Capt. ... - (Crop)Le 16 septembre, les troupes américaines à Valkenburg ont reçu un message selon lequel Maastricht était entre les mains de l’armée américaine. - Une connexion directe n’était pas disponible, ni par Berg en Terblijt ni par Meerssen. - Le groupe d’Américains à Valkenburg était venu de La Planck et de Noorbeek, traversant la route nationale Maastricht-Aachen, par Margraten et par Sibbe. Leur travail était, du moins c’est ce qu’on m’a dit: d’abord, couper la route Maastricht-Aachen des transports allemands et attendre la conquête de la ville de Maastricht. - Ils ont ensuite traversé la Gueule et ont obtenu accès à la route provinciale vers Meerssen. Valkenburg était ainsi complètement libéré. Puis on m’a demandé d’aller à Maastricht par la route via Berg en Terblijt. Pour cela, un soldat avec une jeep m’a été remis. Jean Hendriks m’a informé que les Allemands s’étaient retirés du Geulhemerberg au côté nord de la Gueule, derrière le moulin à eau. En route, ils ont assisté à la grotte, où 710 - 6 Sept 44<br>Mémoires de Pierre Schunck 1](klein/1944-09-16_BerichtPierreSchunck_1.jpg)
6 Sept 44
Mémoires de Pierre Schunck 1
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![16 Sept 44<br>Mémoires de Pierre Schunck - la population de Berg se trouvait. Cela a suscité une certaine confusion parce que les gens pensaient qu’ils étaient déjà libérés. - Le tour par la route vide s’est déroulé sans problème, même si de temps en temps depuis les hauteurs près de Schimmert est venu de feu d’artillerie des Allemands de l’autre côté de la Gueule, et j’ai vu des nuages de grenades explosantes au-dessus de Ravensbosch. - À Maastricht, nous sommes allés au gouvernement militaire au Vrijthof pour savoir où nous pourrions trouver le commissaire à l’alimentation. À l’entrée, je fus stoppé par un soldat en uniforme anglais. Il voulait me diriger dans une salle d’attente surpeuplée. Mais je suis reparti et j’ai demandé à mon conducteur de jeep, un soldat américain fortement armé, de m’accompagner. Il a demandé à la garde en anglais américain : « Ou est ton commander ? » Immédiatement nous furent emmenés au commandant, en passant par toutes les personnes en attente. J’ai porté le bracelet salamandre (symbole de la résistance). - Le commandant militaire s’est levé, il a envoyé les gens et était visiblement nerveux. Je me suis légitimé en montrant le bracelet, en tant que chef de l’L.O. de Valkenburg, j’ai raconté que la population était dans les cavernes, sans nourriture et sans soins médicaux et médicaments. J’ai demandé de la nourriture et son transport. Il a dit pouvoir s’occuper du transport. De plus, il savait que les stocks de l’armée allemande avaient été trouvés dans une usine à céramique et que le commissaire à la nourriture était là pour inventariser.Pierre Schunck a écrit le reste de l’histoire plus tard. Il y continue :J’ai trouvé le commissaire aux aliments dans l’usine de Sphinx. Il a grandement aidé. Dans la cuisine à soupe de Sphinx, un certain nombre de tonnes furent remplies de nourriture chaude. (Poubelles nettoyées) - Le transport s’est avéré être un grand camion de la cimenterie ENCI. Le pain provenait de l’usine de pain « Maastrichtse Broodfabriek », dans une fourgonnette d’une droguerie local. Ainsi, la question alimentaire était réglée. - Après quelques jours, la Croix-Rouge est venue avec un médecin, une infirmière, des officiers et une poignée de journalistes. - Plus tard, l’approvisionnement alimentaire fut poursuivi pour aider la population évacuée de Kerkrade, qui est venue partiellement à Valkenburg. Lorsque l’armée américaine a réussi à avancer dans le bassin houillière, le bombardement par l’artillerie allemande s’est arrêté. La population pouvait quitter les cavernes.Pour savoir plus sur l’évacuation de Kerkrade, et en particulier de l’hôpital, lisez Dr. Gerd Kreijen, qui y était gynécologue. Après l’évacuation, une partie de cette population est venue avec Dr. Kreijen à Valkenburg. ( A raison du grand nombre d’hôtels. Dans hôtel Franssen fut installé un hôpital provisoire. ) Il était un cousin de ma mère et il a vécu avec nous pendant cette période. 711 - 16 Sept 44<br>Mémoires de Pierre Schunck](klein/1944-09-16_BerichtPierreSchunck_2.jpg)
16 Sept 44
Mémoires de Pierre Schunck
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![De la nourriture pour les cavernes - La version originale manuscrite de ce rapport est plus détaillée. Il peut également être lu ici, bien sûr, écrit par machine, pour que ce soit plus facile à lire.Le 14 septembre 1944, Valkenburg fut libéré jusqu’à la frontière de la Gueule. La population a trouvé refuge dans le labyrinthe de cavernes, qui a son origine dans l’extraction du calcaire pendant des siècles. En dehors, au-dessus de leurs têtes, un duel d’artillerie faisait rage entre les Allemands et les Américains. En raison de la famine menaçante dans les grottes, Pierre Schunck a dû prendre des mesures. - Il est allé avec un conducteur de jeep américain au QG des États-Unis à Maastricht, où on leur a promis toute aide nécessaire. - Après la guerre, il a écrit ses mémoires.Pour la population de Valkenburg, qui avait trouvé refuge dans les cavernes, la nourriture devenait rare. J’ai demandé à nos libérateurs s’ils pouvaient aider. Le 16 septembre, lorsque Maastricht a été libéré aussi, j’ai reçu un message que le Militair Gezag (Autorité militaire américaine) à Maastricht avait capturé des stocks allemands et que je pouvais y aller pour obtenir de l’aide. - À cette fin, un soldat avec une jeep m’a été assigné. Ils m’ont prévenu que, depuis le plateau de Schimmert, les Allemands tiraient toujours vers le sud, au côté libéré de la vallée, et que la route provinciale vers Maastricht était dans la zone de tir. Cependant, compte tenu de l’urgence, nous devions aller quand-même. - Par la route vide, le voyage était sans incident. Je n’ai vu que des nuages de grenades explosantes au-dessus de Ravensbosch.Lorsqu’on est arrivé au quartier général à Maastricht, j’ai été envoyé dans une salle d’attente surpeuplée, où j’ai dû attendre mon tour. Je suis allé dehors et suis revenu avec mon chauffeur lourdement armé, après avoir mis le « bracelet de salamandre » (signe de la Résistance) autour de mon bras. - Le chauffeur simplement demanda à la garde: « Où est ton commander? ». Immédiatement nous furent emmenés au commandant, en passant par toutes les personnes en attente. Je me suis légitimé (en montrant le bracelet) en tant que chef de l’L.O. de Valkenburg. Le commandant s’est levé pour nous saluer, a envoyé tous les gens dehorss et a demandé ce qu’il pouvait faire pour moi. J’ai demandé de la nourriture pour la population dans les cavernes, ainsi que pour son transport. Et de l’aide médicale pour les malades dans les cavernes. - Quant au transport, il a dit qu’il pouvait s’en occuper. Avec l’aide du commissaire aux aliments Niesten, je pouvais compter sur une partie des stocks allemands saisis. - Pour les soins médicaux, la Croix-Rouge serait activée. J’ai trouvé le commissaire aux aliments dans l’usine de Sphinx. Il a grandement aidé. Dans la cuisine à soupe de Sphinx, un certain nombre de tonnes furent remplies de nourriture chaude. (Poubelles nettoyées) - Le transport s’est avéré être un grand camion de la cimenterie ENCI. Le pain provenait de l’usine de pain « Maastrichtse Broodfabriek », dans une fourgonnette d’une droguerie local. Ainsi, la question alimentaire était réglée. - Après quelques jours, la Croix-Rouge est venue avec un médecin, une infirmière, des officiers et une poignée de journalistes.Plus tard, l’approvisionnement alimentaire fut poursuivi pour aider la population évacuée de Kerkrade, qui est venue partiellement à Valkenburg. Lorsque l’armée américaine a réussi à avancer dans le bassin houillière, le bombardement par l’artillerie allemande s’est arrêté. La population pouvait quitter les cavernes. 706 - De la nourriture pour les cavernes](klein/LevensmiddelenGrotten.jpg)
De la nourriture pour les cavernes
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![Partie de Limbourg du Sud - Pendant quelques jours pendant la libération de Valkenburg, la Gueule était la ligne de front. Elle traverse les villages (d’est en ouest) Stokhem, Etenaken, Schin op Geul, Valkenburg, Houthem, Meerssen et Itteren. Les lignes rouges sont des autoroutes. Ils n’étaient pas encore construits à l’époque. - - Mais à cause des bombardements par l’artillerie allemande depuis les hauteurs près de Schimmert, les citoyens de Valkenburg ne peuvent toujours pas quitter les grottes et il y a une menace de faim. 731 - Partie de Limbourg du Sud](klein/ZuidlimburgOSM.jpg)
Partie de Limbourg du Sud
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![Les Américains tombés à et autour de Valkenburg - Bien qu’il y ait eu de violents combats à et autour de Valkenburg entre le 14 et le 17 septembre 1944, « seulement » six soldats de la Division Old Hickory furent tués. Ce sont Quentin Begore et Sam Viviano le seize, Henri Morgan, John Reeves, Cleaver Buckler et Peter Spoganetz le dix-sept. Tous les six appartenaient au 119e régiment, la partie de la division Old-Hickory, qui a libéré Valkenburg. Ils ont été immortalisés par Albert Widdershoven en 1994 dans la grotte municipale. Photo de J.P. Wyers sur le site Web au sujet de la 30th Infantry Division Old Hickory. 1011 - Les Américains tombés à et autour de Valkenburg](klein/JPWyerScan.jpg)
Les Américains tombés à et autour de Valkenburg
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![Groupe devant l’entrée de la Heidegroeve - Des gens de l’O.D. et une personne qui s’était cachée avant, provenant d’un faubourg de Maastricht, quelques jours après la libération de Valkenburg, mois de septembre 1944. Entrée de la Heidegroeve à la rue Plenkert? - Est-ce que c’était le groupe qui a chassé des collaborateurs ? En tout cas, Jan Harings se trouve entre eux, avec le numéro 1 au-dessus de sa tête. - Pas sur la foto : Ben Koster, bien qu’il soit sympathisant de l’O.D.. Mais pas de ce groupe ? - Photo : Frans Hoffman 709 - Groupe devant l’entrée de la Heidegroeve](klein/Heidegroeve-2.jpg)
Groupe devant l’entrée de la Heidegroeve
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![Cinq attaques sur des bureaux de distribution en une semaine - Le journal distribué illégalement De stem van Londen ( La voix de Londres ) écrivait le 19 juillet 1944, page 2:DES ATTAQUES - De notre correspondant à Amsterdam. - Dans la semaine du 20 au 27 juin, 5 attaques ont été effectuées dans les bureaux de distribution: - 1) Le 20/06/44 à - … - et beaucoup d’autres coupons. - 3) Le même jour, le bureau de distribution de Valkenburg-Houthem fut attaqué. Ils sont arrivés en voiture, le policier en service avait fourni les clés et indiqué le chemin. Il a disparu plus tard avec les voleurs. ( Aux policiers néerlandais, qui suit ?) On s’est emparé de 78 000 coupons de réserve, 38 000 coupons à produits de sucre, 71 000 coupons à légumes et, des milliers et des milliers de coupons de presque tous les types, y compris plusieurs centaines de DSK (cartes principales) et près de 10 000 feuilles intercalaires. - 4) Le lendemain… 1008 - Cinq attaques sur des bureaux de distribution en une semaine](klein/1944-09-19_StemLondenDistrKant.jpg)
Cinq attaques sur des bureaux de distribution en une semaine
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![Le meunier Victor Willems - Il fallait fournir les personnes cachées de la nourriture, des vêtements, etc. Il y avait deux façons de le faire : falsifier les documents de distribution ou distribuer des choses obtenues en dehors des circuits officiels. Le meunier et fonctionnaire communal Vic Willems (DB) a fait les deux, comme le montre la déclaration suivante du leader de l’LO locale, Pierre Schunck, pendant la résistance plus connue sous le nom de Paul Simons. Après la libération de Valkenburg, il écrit:Déclaration - Pendant l’occupation allemande, M. Victor Willems, meunier à Oud-Valkenburg, a toujours mis son moulin à disposition pour stocker de la nourriture pour les personnes en cachette. - Valkenburg, 14 novembre 1944 - [Signature Schunck], Paul - Chef de la Rayon L.O. R8-Z18R8 = District de Heerlen, Z18 = Rayon (sous-district) de Valkenburg - Source : Archif de Ger Willems 1018 - Le meunier Victor Willems](klein/1944-11-14_VerklaringVictorWillems-1.jpg)
Le meunier Victor Willems
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![Le fonctionnaire communal Victor Willems - Mais Vic Willems n’était pas seulement le meunier du moulin à eau près du château de Schaloen (1930 à 1954), il travaillait aussi au bureau de distribution de Valkenburg. Lui et Willem Freysen (DB), qui était en contact avec l’L.O., ont commencé à falsifier et à voler des documents à grande échelle. L’ancien directeur préférait ne rien remarquer. « Paul » écrit dans le style typique de l’époque:En tant que fonctionnaire au bureau de distribution, M. Victor Willems a toujours coopéré à l’acquisition de documents de distribution pour les personnes en fuite par des moyens administratifs frauduleux, sous la direction de la personne de contact avec l’LO., M W.Freysen. - [Signature Schunck], Paul - Chef de la Rayon L.O. R8-Z18R8 = District de Heerlen, Z18 = Rayon (sous-district) de Valkenburg - Source : Archif de Ger WillemsLes vastes manipulations au bureau de distribution deviendraient apparentes lorsque le chef du bureau était sur le point d’être remplacé par des nazis. Pour les dissimuler, le bureau de distribution fut pillé. 1019 - Le fonctionnaire communal Victor Willems](klein/1944-11-14_VerklaringVictorWillems-2.jpg)
Le fonctionnaire communal Victor Willems
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![« Militair Gezag » (Authorité militaire) - Entre 1944 et 1946, „Militair Gezag“ ( Autorité militaire ) était l’organe administratif provisoire. Il avait été fondé par le gouvernement exilé néerlandais à Londres. L’M.G. provincial du Limbourg était basé au Vrijthof à Maastricht. La note ci-dessous de l’archif privé de Pierre Schunck montre comment l’Autorité militaire a essayé de maîtriser sa tâche difficile. - Les gens de la résistance se sont appelés les illégaux.Une étude de l’Autorité militaire néerlandaise pendant la période qui a suivi la libération des Pays-Bas, en néerlandais : - Het ‘Circus Kruls’, Militair Gezag in Nederland, 1944-1946, par Dr. Dick Schoonoord (Amsterdam 2011). Avec lien vers le livre numérique, pdfTentative d’M.G. - pour que les anciens illégaux coopèrent de manière organisée avec l’Autorité militaire du général Kruls.Ils seraient des personnes de contact entre M.G. et la population. 718 - « Militair Gezag » (Authorité militaire)](klein/MedewerkingMG.jpg)
« Militair Gezag » (Authorité militaire)
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![Nomination de Pierre Schunck - Nomination à l’officier des ressources humaines des Stoottroepen (Forces intérieures Néerlandaises en Limbourg par le commandant, Bep van Kooten.Forces intérieures Néerlandaises - Stoottroepen - Commandant Limburg - --------------------Dans le champ, 17 novembre 1944 à l’officier des ressources humaines est nommé par moi : - P.J.A. Schun[c]k, carte d’ID n°1918. - Ceux à qui il demande la coopération dans les domaines - couverts par lui, à savoir toutes les affaires personnelles - des hommes des Stoottroepen, à l’exception d’armement, - de fournitures et de paiement, sont priés de lui accorder ça. - Son champ d’activité comprend toutes les troupes au Limbourg.Le commandant au Limbourg - [signé : B. van Kooten] 656 - Nomination de Pierre Schunck](klein/Officiersaanstelling.jpg)
Nomination de Pierre Schunck
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![Inscription dans la « Fluwelen Grot » - Valkenburg ne fut pas libéré en une journée, car l’avancée des troupes américaines sur la Gueulle s’est arrêtée pendant quelques jours. En conséquence, entre le 14 et le 17 septembre 1944, le front longeait la Gueulle par Valkenburg. La ville était presque entièrement évacuée pendant ces jours de libération. Quand ailleurs, les gens allaient dans un bunker ou la cave, à Valkenburg, ils utilisaient bien sûr les grottes, ces labyrinthes dans le calcaire tendre, créé au fil des siècles à la suite de l’extraction du calcaire. Ces grottes se trouvaient dans la partie libérée de Valkenburg, au sud de la Gueulle. - Dans de nombreuses grottes, on trouve des inscriptions comme celle-ci, rayées ou au charbon de bois, portant les noms des personnes qui se sont abritées à cet endroit. 932 - Inscription dans la « Fluwelen Grot »](klein/1944-09-19_SchuilenGrot_02-23-20.jpg)
Inscription dans la « Fluwelen Grot »
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![Est-ce que personne ne nous suit ? - À l’hiver de ’44 à ’45, Pierre Schunck et un camarade jouent ici pour une équipe de tournage de l’armée américaine la façon dont une personne est amenée à se cacher à l’auberge aux plongeurs. 930 - Est-ce que personne ne nous suit ?](klein/1944-12_00-43-52_VolgtErNiemand.jpg)
Est-ce que personne ne nous suit ?
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![Camionette de la blanchisserie Schunck - Sur la rue Plenkert. Beaucoup de transports clandestins pour la résistance à Valkenburg ont été réglés avec ces fourgonnettes. La personne à coté est Pierre Schunck. 931 - Camionette de la blanchisserie Schunck](klein/1944-12_01-30-00_BestelwagenWascherij.jpg)
Camionette de la blanchisserie Schunck
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![Garde à l’entrée de l’auberge aux plongeurs - Un homme de la résistance pose à la demande du photographe américain d’être de garde à l’entrée du système de tunnels sous le Dölkesberg. - Photo : Dwight W. Miller - Source : https://nimh-beeldbank.defensie.nl/beeldbank/ - - Film d’une équipe américaine sur cette auberge. 926 - Garde à l’entrée de l’auberge aux plongeurs](klein/NIMH_2002-72-10.tjp.jpg)
Garde à l’entrée de l’auberge aux plongeurs
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![Les livres anciens - Après la libération, Pierre Schunck examine les livres anciens qui avaient été sauvés du monastère jésuite de Valkenburg en octobre 1942. - Photo : Dwight W. Miller - Source : https://nimh-beeldbank.defensie.nl/beeldbank/ - - Film 922 - Les livres anciens](klein/NIMH_2002-72-12.tjp.jpg)
Les livres anciens
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![Dans l’auberge aux planqueurs - Sur la base d’une carte, Pierre Schunck montre à un soldat américain le système de tunnels du Dölkesberg. - Photo : Dwight W. Miller - Source : https://nimh-beeldbank.defensie.nl/beeldbank/ 923 - Dans l’auberge aux planqueurs](klein/NIMH_2002-72-7.tjp.jpg)
Dans l’auberge aux planqueurs
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![Benito Mussolini à Valkenburg? - Pierre Schunck montre au photographe américain comment les gens cachés dans le Dölkesberg passaient leur temps. - Photo : Dwight W. Miller - Source : https://nimh-beeldbank.defensie.nl/beeldbank/ - - Film 925 - Benito Mussolini à Valkenburg?](klein/NIMH_2002-72-8.tjp.jpg)
Benito Mussolini à Valkenburg?
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![Chapelle souterraine dans le Dölkesberg - Cette chapelle a été construite par des étudiants en théologie, particulièrement inspirée par l’église clandestine et souterraine située à proximité à Geulhem. - Photo : Dwight W. Miller - Source : https://nimh-beeldbank.defensie.nl/beeldbank/ - - Film 924 - Chapelle souterraine dans le Dölkesberg](klein/NIMH_2002-72-9.tjp.jpg)
Chapelle souterraine dans le Dölkesberg
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![Ne t’inscris pas, cache-toi ! - Affiche contre l’Arbeitseinsatz ( travail forcé en Allemagne ) et donc en faveur de la clandestinité ( plongée ). Le texte se lit comme suit :Ne t’inscris pas ! - Ne te fais pas choper, pour le tonnerre ! - Sois un brave gars et plonge !Source : verzetsmuseum.org 1041 - Ne t’inscris pas, cache-toi !](klein/meld_je_niet.jpg)
Ne t’inscris pas, cache-toi !
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![Citoyens de Valkenburg, tombés pour notre liberté - Source de l’image: hebdomadaire « Het Land van Valkenburg », le 13 septembre 1974 - Aucun membre du L.O. Valkenburg est mort. Mais Valkenburgers, qui ont fait de la résistance et les deux résistants, qui ont été abattus à Valkenburg. - La liste sur l’image est complétée comme suit :F. A. ( Frans ) Cobbenhaegen, né le 18/10/1921 à Valkenburg, employé des postes, célibataire, arrêté (date incon aussinue) à Cologne pour avoir essayer de transporter des lettres clandestins aux Pays-Bas, décédé le 20/12/1944 dans le camp de concentration Kdo. Langenstein-Zwieberge, Buchenwald, enterré à Quedlinburg, Hauptfriedhof, 23 ans. - Voir la pierre commémorative dans le mur de l’ancien bureau de poste: victimes de guerre parmi les postiers de Valkenburg. - Hub Vrancken de Houthem n’était pas un membre de la résistance mais travaillait à la poste aussi et figure donc sur cette pierre commémorative. - Il est mort après avoir été touché par un éclat d’obus le jour de la libération le 17 septembre 1944, alors qu’il était si insouciant de quitter sa maison pour voir comment se passait la libération.G. J. (Gerrit) van der Gronden, né le 13/12/1895, chauffeur et mécanicien, marié, s’est occupé de Juifs cachés, fut arrêté le 13 janvier 1942, décédé le 2 janvier 1943, à l’âge de 47 ans. - Dans chapitre 10, Fred Cammaert écrit: Dans son garage au Heugemer Weg à Maastricht, il a imprimé des copies du « De Vonk », l’édition limbourgeoise de la « Waarheid ». - Sur https://oorlogsgravenstichting.nl/persoon/54336/gerrit-jan-van-der-gronden, on peut lire: - Né le 13 décembre 1895 à Dordrecht - Décédé le 2 janvier 1943 dans le camp de concentration de Neuengamme près de Hambourg - Cammaert: Van der Gronden est décédé dans le camp de concentration de Neuengamme le 5 décembre 1942 ( Open Street Map ). Son frère, C. van der Gronden, était un membre du Rayon Valkenburg de l’L.O. - Voir aussi https://monument.vriendenkringneuengamme.nl/person/401623/gerrit-jan-van-der-grondenCharles Joseph Nijst, né le 5 mars 1916 à Kerkrade - Décédé le 18 janvier 1944 au camp Groß-Beeren, district de Teltow. - Il a refusé de signer la déclaration de loyauté et s’est caché, arrêté ( date inconnue ) pour avoir diffusé des imprimés clandestins.Rocks, J. ( groupe de résistance Erkens à Maastricht, copropriétaire de la maison d’hôtes Samos House, plus tard hôtel Atlanta, né le 21 mai 1883, arrêté le 19 novembre 1942 à Valkenburg pour avoir distribué des imprimés de résistance, décédé dans le camp de Nacht und Nebel à Natzweiler (Alsace) le 3 mars 1944. - « Bidprentje » ( carte de prière) de Jan Joseph Rocks :: - https://oorlogsgravenstichting.nl/persoon/128452/jan-jozef-roksF. G. (Frank) Smits originaire de Hulsberg, né le 29 août 1919, étudiant en droit, a refusé de signer la déclaration de loyauté et est entré dans le mouvement de résistance (cartographie les activités des Allemands aux aéroports néerlandais et les a transmises aux alliés), arrêté le 12 août 1943, soupçonné de complot et, après un séjour dans diverses prisons, condamné à mort par un tribunal de guerre spécial pour possession d’armes prohibées, fusillé le 4 avril 1944 à Utrecht.Jean Caubo de Schin-op-Geul, http://www.caubo.com/index_bestanden/index5.htm#jeanGerard Soesman ∗ 23 juin 1922, mentionné dans la liste d’honneur de tombé.e.s 1940 - 1945 dans le groupe Résistance. Son père était juif. Décédé à Auschwitz, date inconnue.Sjeng (Jean) Coenen de Simpelveld et Joep (Jo) Francotte de Vaals étaient des membres du KP Sud-Limbourg, fusillés au Cauberg (6 sept. 1944). 716 - Citoyens de Valkenburg, tombés pour notre liberté](klein/ValkenburgseGevallenen.jpg)
Citoyens de Valkenburg, tombés pour notre liberté
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![Livre des morts Oranjehotel - Archives nationales : Livre des morts, Oranjehotel 1940–1945 - Pour en savoir plus sur l’Oranjehotel, cliquez ici : - Oranjehotel & Waalsdorpervlakte - Source Wikimedia Doodenboek Oranjehotel 1940–1945. 1034 - Livre des morts Oranjehotel](klein/NationaalArchiefDodenboekOranjehotel.png)
Livre des morts Oranjehotel
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![Mémorial pour les victimes juives de Valkenburg - - 42 Juifs de Valkenburg arrêtés et assassinésLe 11 septembre 1955, à la mémoire des habitants juifs de Valkenburg déportés et tués, une pierre commémorative a été placée sur le cimetière juif du Cauberg. Jan Diederen écrit dans son livre „42 Juifs de Valkenburg arrêtés et assassinés“: Toutes les entrées ne sont pas correctes. Par exemple, Erna Benedik ne fut pas déportée à partir de Valkenburg, mais avec son mari Theo Sachman d’Amsterdam. La veuve Henriette Herzog-Berlin a survécu à la guerre et est morte d’une mort naturelle. Le nom Jacq. Hannef n’est pas seulement mal orthographié — ça devrait être Jacob Hanft — en outre il n’a pas vécu à Valkenburg mais à Dolberg près de Klimmen. Ce qui est également source de confusion, c’est le fait que toutes les femmes mariées sont répertoriées sous le nom de famille de leur mari et non sous leur nom de fille. Sur la plaque commémorative, les victimes déportées de Valkenburg Eva Cok de Wilde et Alice Gebhart-Rosenwald ne sont pas listées. - Dans le livre mentionné ci-dessus (ISBN 978-90-805499-3-7), les données correctes et plus étendues se trouvent dans les tableaux « Valkenburg » et « Benedik ». Il est disponible auprès de l’auteur pour € 10,-, jahdiederen@hotmail.com ou Henk Vossen, Prinses Christinalaan 33, Valkenburg, tel. 043-4511312. 719 - Mémorial pour les victimes juives de Valkenburg](klein/GedenksteenJoodseSlachtofferValkenburg.jpg)
Mémorial pour les victimes juives de Valkenburg
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![Monument Berix - Source : Meers, monument voor kapelaan J.W. Berix du Nationaal Comité 4 & 5 Mei. - Traduction class= 737 - Monument Berix](klein/Berix.jpg)
Monument Berix
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![Il y a trente ans.. - les premières troupes américaines envahirent Valkenburg. Par le bombardement (par artillerie) et le dynamitage des ponts, Valkenburg a souffert sévèrement. Dans les jours qui suivirent, il en souffrirait encore plus. Le défunt Frans Hoffman a fait la photo ci-dessus de la Grotestraat. Les journalistes de l’LvV se sont occupés de nouveau des événements de ces jours sombres et de leurs circonstances. Aux pages 10 et 11 de ce numéro, ils rapportent de plusieurs aspects :Rendez-vous sur le DaelhemerwegThe resistance in the regionL’importance stratégique de la Gueule en 1944From: „Het Land van Valkenburg, September 13th, 1974.“ 714 - Il y a trente ans..](klein/1974-09-13_LvV_DertigJaarGeleden.jpg)
Il y a trente ans..
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![Stichting 40-45 - Complete naam „Stichting Herdenking der gevallenen van het verzet in Limburg 194O-1945“ - De afdeling Limburg werd opgericht op 8 juli 1953. - Hier vindt u de eerste pagina van een update van de statuten.De Volkskrant schreef op 27 april 2010 over de landelijke organisatie:Voormalig verzet heft zichzelf opAMSTERDAM De Nationale Federatieve Raad van het Voormalig Verzet Nederland (NFR/VVN), in 1947 opgericht, heft zichzelf eind juni op. De organisatie heeft nog maar 300 leden, met een gemiddelde leeftijd van 89 jaar′De NFR/VVN is een federatie van lokale verenigingen van oud-verzetsstrijders. De raad zet zich in voor de belangen van oud-verzetsdeelnemers en hun nabestaanden, alsmede voor ‘een blijvende en waardige herdenking van de gevallenen uit de Tweede Wereldoorlog’. Ooit had de organisatie meer dan tweeduizend leden. De belangrijkste doelstelling van de NFR/VVN is het levend houden en uitdragen van de vrijheidsidealen die de verzetsmensen in de Tweede Wereldoorlog bezielden. eerste blad
Heden, de achttiende juli ---------------------------------
negentienhonderd negen en zeventig, verschenen voor mij, ---
Maria Joseph Gulielmus Henricus Stassen, notaris ter stand-
plaats Valkenburg, gemeente Valkenburg-Houthem: ------------
1. de Heer Jacobus Renier Peter Crasborn, zonder beroep, ---
wonende te Heerlen; en ----------------------------------
2. de Heer Maria Joseph Arthur Sluijsmans, secretaris van de
Gemeente Valkenburg-Houthem, wonende te Valkenburg-Houthem,
ten deze volgens hun verklaring handelende respectievelijk -
als voorzitter en secretaris van het Algemeen- en Dagelijks
Bestuur van de stichting; genaamd: Stichting Herdenking der
gevallenen van het verzet in Limburg 194O-1945, gevestigd te
Valkenburg-Houthem, ----------------------------------------
welke stichting werd opgericht bij akte op acht juli negen-
tienhonderd drie en vijftig voor de destijds te Valkenburg
gevestigde notaris P.H.F. Roebroeck verleden, en wier statu-
ten gedeeltelijk werden gewijzigd bij akte op twee oktober
negentienhonderd zes en vijftig voor de destijds te Valken-
burg gevestigde notaris G.P.J.H. Smeets verleden. ----------
De komparanten verklaarden:
- dat in een speciaal daartoe belegde vergadering van het --
Bestuur van genoemde stichting, gehouden te Valkenburg-
Houthem op tien september negentienhonderd acht en zeventig,
overeenkomstig artikel 16 der statuten met de aldaar ver-
eiste meerderheid van stemmen van de ter vergadering aan-
wezige bestuursleden is besloten de bestaande statuten te
wijzigen; -------------------------
- dat, overeenkomstig artikel 11 der statuten, de voorzitter
belast is met de uitvoering van de besluiten van het Alge-
meen Bestuur en samen met de secretaris namens het Bestuur
alle akten en verbintenissen ten name der stichting tekent.
De komparanten, handelend als gemeld, verklaarden thans ter
uitvoering van het voormeld bestuursbesluit de statuten van
de voormelde stichting geheel te wijzigen, zodat deze thans
komen te luiden als volgt: ---------------------------------
- - - - - - - - - - - S T A T U T E N: - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - NAAM, ZETEL en DUUR: - - - - - - - - - -
------------------------ Artikel 1. ------------------------
De stichting draagt de naam: “Stichting Herdenking der geval-
lenen van het verzet in Limburg 1940-1945”. ----------------
Zij is gevestigd te Valkenburg-Houthem. ---------
De stichting is opgericht voor onbepaalde tijd. ------------
- - - - - - - - - - - - - - DOEL: - - - - - - - - - - - - - -
------------------------ Artikel 2. ------------------------
De stichting heeft ten doel: het mogelijk maken en doen hou-
den van een jaarlijkse herdenking van de gevallenen van het
verzet negentienhonderd veertig-negentienhonderd vijf en ---
veertig in Limburg bij het monument der gevallen verzetslie-
den aan de Cauberg te Valkenburg-Houthem, gelegen op een ---
gedeelte van het perceel, kadastraal bekend Gemeente Valken-
burg, sectie B, nummer 2545 en wel bij voorkeur in de maand
september. -------------------------------------------------
Zij tracht dit doel te bereiken door het inzamelen der nodi-
ge gelden bij de gemeentebesturen in wier gemeenten de geval-
len verzetslieden woonachtig waren en zo nodig ook bij andere
zedelijke lichamen en natuurlijke personen. ----------------
- - - - - - - - - - - - - VERMOGEN: - - - - - - - - - - - - - 703 - Stichting 40-45](klein/1979-07-17_StatutenStichting4045Wijziging.jpg)
Stichting 40-45
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![Bob Hilleque à la tombe de Henry Morgan - Bob, l’un des rares survivants ( à cette époque ) des libérateurs de Valkenburg. Lui et Pierre Schunck restèrent amis pour toujours. Henry E. Morgan morut le 16 septembre 1944, pendant la libération à Valkenburg et est enterré au Cimetière de guerre des États-Unis à Henri Chapelle, Plot G Row 4 Grave 21. - Source: De zes in Valkenburg gesneuvelde Amerikanen, p. 6. ( Les 6 Américains tombés à Valkenburg ) - Article par Jan Diederen dans « Kijk op Valkenburg » 654 - Bob Hilleque à la tombe de Henry Morgan](klein/BobHilleque.png)
Bob Hilleque à la tombe de Henry Morgan
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![Paintings celebrating the Old Hickory - These paintings in the lime caves of Valkenburg celebrate the 30th US Infantry Division Old Hickory, that liberated Valkenburg in september 1944. - See also the letter of an ancient member of this division after a visit to the caves 707 - Paintings celebrating the Old Hickory](klein/OldHickory1944PaintingsLimeCavesValkenburg.jpg)
Paintings celebrating the Old Hickory
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![Sept. 1984, Bob Hilleque & Jeep - 739 - Sept. 1984, Bob Hilleque & Jeep](klein/1984-09-21_BobHilleque_Jeep.jpg)
Sept. 1984, Bob Hilleque & Jeep
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![Marie & Bob Hilleque &agave; Kerkrade - Sept. 1984, 40 ans après la libération du Limbourg, voyage en Europe des anciens combattants de la division Old Hickory. 738 - Marie & Bob Hilleque &agave; Kerkrade](klein/1984-09-21_MarieBobHillequeKerkrade.jpg)
Marie & Bob Hilleque &agave; Kerkrade
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![Bob Hilleque & Pierre Schunck - En septembre 1984, plusieurs anciens membres de la division Old Hickory se sont rendus en Europe et sont également venus à Valkenburg. Rapport du Limburgs Dagblad du 21/09/1984 : - Ils sont partis ce matin. Direction Schiphol puis les Etats. Retour à la maison. Dix-sept jours après leur arrivée en Amérique pour une visite - ce qui s’appelait alors - quarante ans de libération de Maastricht et du Sud-Limbourg. Une visite, cependant, qui est devenue un pèlerinage impressionnant, émouvant et parfois passionnant. Ou, comme le dit EDWARD CIUCEVICH de Savannah en Géorgie : « Un voyage qui a ouvert de vieilles blessures, renforcé les amitiés existantes et en a noué de nouvelles. Inoubliable! Je suis reconnaissant d’y pouvoir assister ». Assister. Aux Pays-Bas, en France, en Belgique. Aussi en Allemagne de l’Ouest. Mais surtout dans le Limbourg. Ils sont partis ce matin. - Fatigué, plein d’impressions. Un peu triste et un peu heureux. L’un d’eux, BUSTER SIMMONS de Burlington, Caroline du Nord, avec une frivolité dans ses bagages. Cadeau de MARIA « IEKE » SONNENSCHEIN de Heerlen pour Bessie-May, épouse de Buster. Un autre, EDWARD MELNAR de Ventura en Californie, avec un pain d’épices au gingembre, acheté chez Bon Goût à Maastricht. Juste pour nommer quelques petites choses. Avant de partir, ils ont (encore) dit au revoir à de nombreux limbourgeois. Comme EARL DEARBORN de Plymouth, le dit à THEO DOLS de Heerlen. Le Yank et le Limburger se sont battus ensemble à l’époque. Resté des amis. Tout comme leurs femmes, MARION et GEERTJE, le sont maintenant. Tels que ROBERT HILLEQUE de Franklin Park dans l’Illinois à PIERRE SCHUNCK de Schaesberg. Il y a 40 ans, Pierre Schunck dirigea un troupe d’éclaireurs de la division Old Hickory (dans quelques jeeps ouvertes équipées de mitraillettes) le long de la rue Daelhemmerweg depuis Sibbe à la place Grendelplein, par la Grendelpoort, dans la Muntstraat et plus loin dans Valkenburg. Le guide Schunck était sur le capot de la première jeep. Derrière lui quelques Yanks. L’un d’entre eux: Robert Hilleque. Pierre Schunck l’a revu il y a quelques jours à l’hôtel Voncken à Valkenburg. Le photographe Theo Gijzen les a ensuite immortalisées sur le marché de Kerkrade, devant la statue du mineur « d’r Joep ». Souvenirs, (re) rencontres, émotions, histoires… - - Bob Hilleque - Paintings celebrating the Old Hickory - Letter from Bob & Marie Hilleqe - Happy Birthday from Marie & Bob 735 - Bob Hilleque & Pierre Schunck](klein/1984-09_VisitOldHickory.jpg)
Bob Hilleque & Pierre Schunck
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![Letter from Bob & Marie Hilleqe - Dear Pierre and Gerda: - - Thank you for your letter of October 4, 1984. Both Marie and I had tears in our eyes when we read it, we were so happy to hear from you. - - Enclosed are several photo’s that we took while we were in Holland, thought you might like them. - - When I entered the caves again after fourty years, many memories flashed in my mind. I was so very happy that you were there. - - Marie and I will not be planning our trip until after the first of the year and when we begin to make our plans we will let you know, since we definitely want to visit with you during our trip. - - God bless you both and we wish you the very best. - - Love - Bob and Marie - Voir ausi quelques peintures murales sur la Old Hickory Division dans les cavernes calcaires photographiées par Marie et Bob 705 - Letter from Bob & Marie Hilleqe](klein/1984-10-19_BobMarieHilleqe.jpg)
Letter from Bob & Marie Hilleqe
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![Happy Birthday from Marie & Bob - c 704 - Happy Birthday from Marie & Bob](klein/1988-03-24_MarieBob_HappyBirthday.jpg)
Happy Birthday from Marie & Bob
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![Cartes d’identité résistance 1940-45 - Cartes d’identité de la Résistance pour Gerda et Pierre Schunck-Cremers - Émis par « Voormalig Verzet Limburg » ( association des anciens combattant.e.s de la résistance au Limbourg néerlandais ), numéro d’enregistrement, (KvK) V 187800 - Une des occasions régulières où les membres du VVL se sont rencontrés était la commémoration annuelle en septembre de leurs camarades tombés sur le Cauberg à Valkenburg. Puisqu’en septembre 1944, la majeure partie du Limbourg (NL) a été libérée. Entre-temps, cette réunion n’a plus lieu, car les anciens résistants sont soit décédés, soit trop âgés. La commémoration des morts sur le Cauberg a désormais lieu, comme partout aux Pays-Bas, le 4 mai. 646 - Cartes d’identité résistance 1940-45](klein/1940-45_LegitimatiebewijzenVerzet.jpg)
Cartes d’identité résistance 1940-45
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![Harie van Ogtrop - Harie van Ogtrop ( ∗ 13-11-1901 Hulsberg † 26-10-1989 Heerlen, 87 ans ) était le sacristain de l’ancienne église paroissiale St. Nicolaas & Barbara à Valkenburg et l’un des deux contactes aux personnes cachées de l’LO. Encore pendant les derniers jours de la guerre, il a caché un conscrit allemand de Valkenburg dans le clocher de l’église. [1]Jan van Betuw écrit sur le sort du couple juif âgé Soesman-Horn et poursuit comme suit : - Un autre incident, tout autant navrant, concerna l’ancien combattant de la résistance van Ogtrop (le sacristain de Valkenburg). Il perdit presque toute sa fortune. Il eut épousé, longs avant la guerre, la fille d’un entrepreneur d’autobus allemand sous le régime de la communauté. Celui-ci a habité à Koningsbosch (commune d’Echt, Pays-Bas) et là ilavait son entreprise (e.a. pour transporter des mineurs). Ces personnes étaient tout sauf des partisans de Hitler. Sa part dans l’entreprise fut saisie facilement. Après il était handicapé sévère par un accident, il était à vivre sur sa seule pension maigre de sacristain. - Paul a entrepris encore des tentatives d’annuler les décisions du Beheersinstituut (institut de gestion). Mais, cela ne réussissait pas. On doit toutefois regarder ces choses dans le rapport avec la mentalité de ces jours, du citoyen obéissant et fidèle à l’administration. Des « magasins de loi » (postes d’assistance juridique pour les petits gens) étaient inconnus ou bien n’étaient pas encore tellement répandues qu’aujourd’hui. [2] - Lisez également l’histoire de son activité en tant que confesseur. [3] - Image pieuse dans l’archif du musée Rijckheyt. [4]Sa fille Agnès dans Valkenburg 2019 – 75 ans libéré, 75 histoires sur l’invasion de 1940, l’occupation et la libération de septembre 1944.Jan van Betuw: Des vautours après la guerre – Comment un petit pays peut être encore plus petit. 1047 - Harie van Ogtrop](klein/Ogtrop_352-O_03433_Pagina_1.jpg)
Harie van Ogtrop
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![oraison funèbre, par « Harry » Theo Goossen pour « Paul », son compagnon d’armes, lors de la célébration, p 1 - Theo Goossen (Harry van Benthum) était le chef du sous-district de Kerkrade de la LO et dirigeait le service de renseignements de la LO dans le district houiller, qui a rapidement inclus de grandes parties du Limbourg après la libération. Pierre Schunck était son informateur pour ce qui concerne le sous-district de Valkenburg. - Le scan de la page 1 manque.Au cours d’un des premiers jours du mois de septembre 1943, lors le de la fondation du district Heerlen de l’O.N., fut présent un certain Monsieur « Paul Simons ». Ce fut dans la maison du Recteur Prompens dans l’hôpital St.Jozef à la rue Putgraaf. - O.N. signifie : L’organisation nationale pour l’aide aux clandestins. On appelait les clandestins « plongeurs » aussi. Ce district de l’O.N., au début indiqué avec L18, après Z18, contenait à peu près tout le sud du Limbourg sauf Maastricht et ses alentours. L’abréviation néerlandaise est L.O., Landelijke Organisatie. - Après la démission du Recteur Prompers, pour des raisons motivées et sur propre demande, le vicaire Giel Berix de la rue Nobelstraat à Heerlen, ami de « Paul » et co-fondateur de l’O.N. de Heerlen, était le dirigeant du district Z18. (Le 21/6/1944 il a été arrêté à Weert et il est mort dans le camp de concentration à Bergen-Belsen). Le district de Heerlen était divisé en 9 rayons. - Le présent M.« Paul » devint le dirigeant du rayon Valkenburg dont les activités de résistance se sont étendues jusqu’à Gulpen et Maastricht inclus, pendant qu’à l’époque Klimmen et ses alentours aussi furent classés lors du rayon Valkenburg.Lors de diverses réunions secrètes et au cours de la coopération nécessaire, on a appris à se connaître mieux et sont devenus connus aussi - partiellement - les noms de famille et quelques besognes familiaires. - Le nom de famille de « Paul » était Schunck, il habitait à Valkenburg, où il eut une blanchisserie, qui fut gérée par lui et son épouse Gerda. Des temps, l’on pouvait trouver «Paul» à Heerlen dans une usine de vêtements aux quatre-bras Kruisstraat-Geleenstraat.La résistance de « Paul » Schunck avait comme ciblel’invasion traître dans notre paysla présentation de pouvoir dictatoriale, à l’EXCLUSION de toute libertéla façon d’agir inhumainel’élimination et massacre des non-conformistes.Toutefois:Ses activités avaient comme but principal d’accorder de l’aide aux gens en problèmes :Aux familles étant en problèmes, dont l’époux/père avait dû fuir, s’était caché, soit était enfermée au prison ou dans un des camps atrocesD’organiser l’hébergement et les « adresses de plongée » etc. pour les réfugiés, pour les juifs, pour les aviateurs, pour les gens de résistance recherchés. - Tous ces gens ont dû être soignés, dans le domaine de l’alimentation, des vêtements, des cartes de ration, des preuves de personne, des cartes de base, des cartes d’identité nécessaires, timbres de ration, etc.., etc...La réalisation de cette assistance exigeait de l’organisation, du consentement mutuel, de la collaboration, intensément et insignifiamment !P. 2 983 - oraison funèbre, par « Harry » Theo Goossen pour « Paul », son compagnon d’armes, lors de la célébration, p 1](klein/1993-02-06_Harry1.jpg)
oraison funèbre, par « Harry » Theo Goossen pour « Paul », son compagnon d’armes, lors de la célébration, p 1
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![Afscheidstoespraak van Theo „Harry“ Goossen bij de uitvaartplechtigheid van „Paul“, blz. 2 - Les propres besognes professionnels de « Paul » sont interrompues beaucoup de fois par le besoin d’autres. Aussi, cette situation exige de faire attention, d’être prudent et d’agir insignifiant. TOUJOURS avec l’espoir de pouvoir éviter le danger ( caché, mais toujours présent ), ou de pouvoir fuir si possible. Dans CETTE ambiance il faut considérer et juger les actes de résistance organisés de « Paul », qui ont duré plus de 2 ans. - Est encore à prendre en considération : quelques fois le danger effectif s’est trouvée devant sa porte.Il a dit lui-même : « Je ne le comprends pas. Je ne peux pas l’expliquer. J’ai eu beaucoup de chance ! Mais j’ai prié beaucoup ! ». En continuant il dit : « Je n’ai pas fait seul tout ceci. Et sans l’aide de ma femme certaines choses auriont eu échoué totalement. »« Paul » est également membre du groupe de renseignements ID18.06/09/1944 il communique que la veille Sjeng (John) Coenen et Joep (Joe) Francotte ont été fusillés sur le Cauberg et qu’ils se trouvent là-haut encore. Que faire? Pour « Paul » cette exécution restera un traumatisme permanent.15 septembre il communique : « Les Allemands ont fait sauter les ponts sur la Gueule, barré les routes, installé des canons et se repoussent contre les américains avançants. Divers bâtiments sont endommagés gravement et quelques maisons brûlent. Une grande partie de la population s’est mis en sécurité dans les grottes calcaires. »16/09/1944, le chef des K.P. Bep van Kooten arrive à Heerlen. « Paul » lui communique, il faudrait éviter Valkenburg lors de son voyage à Maastricht et Bruxelles. Trop dangereux !Dans la nuit du 16 au 17 septembre 1944 : les Allemands quittent Valkenburg. « Paul » prend contact avec les libérateurs, comme était commandé par la résistance. Il va leur aider de toutes les manières possibles. Le 20 septembre Bep van Kooten fait la visite de son combattant de résistance « Paul » et communique que les gens de résistance se rassemblent dans les Koninklijke Stoottroepen (troupes de choc royales ) et demande à « Paul » d’accorder sa coopération pour cela. Fièrement « Paul » fait de la publicité entre les membres de l’O.N.Et ainsi l’on fait. - Des demandes d’inscription sont reçues, des listes sont rédigées, des contrôles effectués, les informations nécessaires données, des logements et des ateliers convenables sont recherchées, un garage pour le transport et l’entretien est conseillé! Les résultats de ces actions sont, entre autres bâtiments, les maisons Philips et Oranjehof. Les relations avec les libérateurs étaient OK et existent jusqu’à ce jour! (Une amitié pour la vie liait Pierre Schunck avec Bob Hillecue de Chicago, membre de la division « Old Hickory », qui a libéré Valkenburg.)Mme Schunck, les enfants, les petits-enfants, toute la famille ! Les combattants de la Résistance et des Stoottroepen ici présents, souhaitent aussi au nom de ceux qui ne peuvent pas être présents pour les raisons motivées, à vous exprimer leur reconnaissance à «Paul» Pierre Schunck :pour son engagement énergique afin de regagner notre liberté.pour son grand engagement et prudence sincèrepour son attitude particulièrement amicaleet tout ceci avec son dévouement à Dieu, à la reine et à la patrie !!Mme Schunck, les enfants et les petits-enfants, il fait mal de dire adieu. - … les vraiment BEAUCOUP de bons souvenirs vous rendront forts !! - Camarades de la résistance ! Soldats des « Stoottroepen » ! Nous disons adieu à un bon camarade. - « Paul » : repose en paix bien méritée !Disons adieu de manière honorable en chantant l’hymne national néerlandais : - Wilhelmus van Nassouwe« Harry » Goossen Th. 984 - Afscheidstoespraak van Theo „Harry“ Goossen bij de uitvaartplechtigheid van „Paul“, blz. 2](klein/1993-02-06_Harry2.jpg)
Afscheidstoespraak van Theo „Harry“ Goossen bij de uitvaartplechtigheid van „Paul“, blz. 2
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![Gerda Schunck-Cremers membre du mérite de l’association de l’ancienne Résistance Limbourgeoise - VOORMALIG VERZET LIMBURG - - Lors de sa réunion du 19 janvier 2005, le conseil d’administration de l’Association of Former Resistance Limburg a décidé à l’unanimité, Mme M.H.G. Schunck-Cremers pour ses excellents mérites pendant la Seconde Guerre mondiale et ses actions désintéressées envers ses semblables et l’Association au cours de la période suivante, à être nommée membre du mérite de l’Association Former Resistance Limburg - - Horn, 19 janvier 2005 - J.P.M. van Betuw, président - G.L. Sonnemans, vice-président 1014 - Gerda Schunck-Cremers membre du mérite de l’association de l’ancienne Résistance Limbourgeoise](klein/2005-01-19_GerdaS-C_lid_van_verdienste_VVL.jpg)
Gerda Schunck-Cremers membre du mérite de l’association de l’ancienne Résistance Limbourgeoise
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![Souscription pour le livre<br>Valkenburg 2024, 80 jaar bevrijd - Du 14 au 17 septembre 1944, la commune de Valkenburg-Houthem a été libérée du national-socialisme. Nous nous en souvenons avec ce livre, auquel vous pouvez souscrire dès à présent.Valkenburg, printemps 2024 - SOUSCRIPTION ANTICIPÉE € 12,50 - Valkenburg 2024, 80 ans de libération ! Des histoires inédites !80 histoires et images sur l’occupation, la libération et l’après-guerre. En dix chapitres, les histoires des habitant.e.s de Valkenburg qui ont vécu la Seconde Guerre mondiale dans leur enfance ou qui les ont entendues de la bouche de leurs parents, de leurs amis et de leurs connaissances. Il s’agit d’histoires passionnantes, d’histoires de peur, de menace et de mort. - Des expériences qui ont été stockées dans le cerveau et qui refont surface aujourd’hui, parce qu’elles étaient souvent profondément cachées. Il est peut-être bien que ces histoires soient maintenant racontées, préservées et transmises aux générations futures. Pour montrer que les guerres sont inhumaines et ne devraient plus avoir lieu nulle part.C’est la raison d’être de ce livre ! - Nous souhaitons que le prix du livre reste abordable afin que tout le monde puisse l’acheter. - Le prix de vente est de 15 euros par livre et de 12,50 euros en pré-abonnement.Le livre de 21/21 cm, en couleur et d’une épaisseur de 230 pages, comprend 80 histoires inédites, des photos et des peintures uniques. Il contient également la série complète des photos historiques de Valkenburg et de la Seconde Guerre mondiale. Le livre est tiré à 2 000 exemplaires.Vous pouvez précommander le livre en effectuant un virement de 12,50 euros au numéro de banque : NL 65 RBRB 089 66 122 52 de la Platform Wereldburgerschap Valkenburg Valkenburg aan de Geul. Veuillez mentionner votre nom, s’il vous plaît. Le livre sera présenté le vendredi 13 septembre à 16 heures dans l’église Sint Nicolaas de Valkenburg et sera disponible après cette date à Natuurschop Madelief. Les personnes ayant adopté une tombe au cimetière américain à Margraten peuvent retirer le livre qui leur est réservé sur présentation de leur invitation au prix de 5 euros.Rédaction de Valkenburg 2024 80 ans de libération : - Marij van Aken, Els Diederen, Jo van Aken, David Loozen, Guy Caelen, Jan Schurgers, Arnold Schunck, Jos Smeets et René Willems. - Adresse de correspondance : 1049 - Souscription pour le livre<br>Valkenburg 2024, 80 jaar bevrijd](klein/Voorinschrijving_boek_2024.jpg)
Souscription pour le livre
Valkenburg 2024, 80 jaar bevrijd
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![Vivre dans un tel temps ′ - Un hommage musical à la résistance. C’est le thème du dernier travail de l’artiste, compositeur et musicien Tom America (Heerlen 1949). L’accent est mis sur l’histoire de Pierre Schunck (1906-1993) et un groupe de personnes avec les mêmes idées qui ont mis en place un groupe de résistance réussi pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais le message est universel. - Source: Édition provinciale du quotidien De Limburger du mercredi 10 septembre 2014 - Première de „In zo een tijd te leven“ (Vivre dans un tel temps) le 16 septembre 2014, la veille du jour où Valkenburg fut libéré il y a 70 ans, à Valkenburg. 102 - Vivre dans un tel temps ′](klein/ArtikelOdeVerzet2.jpg)
Vivre dans un tel temps ′
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![42 Juifs de Valkenburg arrêté-e-s et assasiné-e-s - Du même auteur : - - Ma guerre et libérationLa préface commence comme suit :Pendant la Seconde Guerre mondiale, 43 résidents juifs ont été déportés de Valkenburg. Un seul d’entre eux, Erwin Hirschberg, survit et revient après la guerre. Les 42 autres sont tué.e.s dans les chambres à gaz d’Auschwitz et de Sobibor ou sont tués d’une autre manière. La première à être arrêtée est Eva Cok-de Wilde le 23 juin 1942, qui ne réside pas à Valkenburg mais elle s’y trouve pour son travail.La dernière le 3 septembre 1944, une semaine et demie avant la libération, Alice Gebhard-Rosenwald.La première rafle a lieu le 25 août 1942 …ISBN 978-90-805499-3-7 - Peut être commandé chez l’auteur jahdiederen@hotmail.com 690 - 42 Juifs de Valkenburg arrêté-e-s et assasiné-e-s](klein/42JoodseValkenburgersOpgepaktEnVermoord_v.jpg)
42 Juifs de Valkenburg arrêté-e-s et assasiné-e-s
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![Monument aux morts à Aachen-Eilendorf - Partout dans le monde, là où les guerres ont fait rage, les gens construisent des mémoriaux et y inscrivent les noms des victimes. Mais des millions de personnes n’y figurent pas. C’est ce que Dwight D. Eisenhower nous rappelle. Et c’est pourquoi ses mots sont cités à juste titre sur ce mémorial : - « 1939-1945 Des millions qui ne se connaissaient pas se sont tuées pour quelques-uns, qui se connaissaient mais n’ont pas tués » - Eisenhower était un soldat talentueux, qui est donc devenu le commandant suprême des forces alliées en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est ensuite devenu président des États-Unis et a commencé à penser plus, comme le montre cette citation. Dans son message d’adieu au Congrès et aux forces armées du 17 janvier 1961, il les a donc mis en garde contre le complexe militaro-industriel. 857 - Monument aux morts à Aachen-Eilendorf](klein/1939-1945_MillionenMenschen.jpg)
Monument aux morts à Aachen-Eilendorf
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![Province néerlandaise du Limbourg 2019 - Limbourg avec les limites communales de 2019. 1032 - Province néerlandaise du Limbourg 2019](klein/Prov-Limburg-OpenTopo.jpg)
Province néerlandaise du Limbourg 2019
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![Jan Diederen: Ma guerre et libération - Extrait de la préface: « Ce n’est pas LE livre sur la guerre et la libération de Valkenburg. Cela a déjà été écrit dans diverses publications et il est peu logique de répéter toutes sortes de détails. La ligne rouge de ce livre est formée par les événements que j’ai vécu moi-même, complétée par les expériences d’autres personnes et par des données provenant des journaux et des rapports de guerre des armées allemande et américaine. Les archives municipales de Valkenburg ont également constitué une source importante d’informations sur les particularités de la guerre et de la liberation. Peu ou rien n’y est devenu connu jusqu’à présent. » - Peut être commandé chez l’auteur jahdiederen@hotmail.comDu même auteur : - - 42 Juifs de Valkenburg arrêté-e-s et assasiné-e-s 1009 - Jan Diederen: Ma guerre et libération](klein/JanDiederenOorlogBevrijding.jpg)
Jan Diederen: Ma guerre et libération
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![Des Stolpersteine pour le couple Soesman-Horn, Margarethe Cohen-Abraham, Rosel Cohen & Frits Cohen - 07 novembre 2014. À Valkenburg, des Stolpersteine ( pierres d’achoppement ) sont incrustées dans le trottoir, devant la maison où, entre autres, vivaient le couple Servaas Soesman et Emma Horn, la veuve Margarethe Cohen-Abraham et ses enfants Rosel Cohen & Frits Cohen - Plus sur ces « Stolpersteine » 907 - Des Stolpersteine pour le couple Soesman-Horn, Margarethe Cohen-Abraham, Rosel Cohen & Frits Cohen](klein/2014-11-07_struikelstenenVburg_Soesman-Horn.jpg)
Des Stolpersteine pour le couple Soesman-Horn, Margarethe Cohen-Abraham, Rosel Cohen & Frits Cohen
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![Maisons ouvertes de la résistance - Le 4 mai de chaque année, nous commémorons en Hollande des morts, déchus par la violence des guerres. En 2019, des « commémorations parlantes » ont été organisées à Valkenburg. Entre autres, dans l’ancienne Poste dans la Lindenlaan, sur la résistance à Valkenburg, avec le conférencier Arnold Schunck, créateur de ce site. 951 - Maisons ouvertes de la résistance](klein/2019-05-04_OpenJoodseHuizenVanVerzet.jpg)
Maisons ouvertes de la résistance
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![pierre commémorative des victimes Juifs - Le 11 septembre 1955, à la mémoire des habitants juifs déportés et assassinés de Valkenburg, une pierre commémorative a été placée sur le cimetière juif au Cauberg. - Plus d’informations sur le sort des Juifs à Valkenburg 917 - pierre commémorative des victimes Juifs](klein/2019-05-04_194857_JoodsGedenkteken.jpg)
pierre commémorative des victimes Juifs
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![Pierre commémorative des résistants Coenen et Francotte - Devant le monument pour les tombés de la résistance en province du Limbourg NL à Valkenburg. Ici, les maquisards Sjeng (Jean) Coenen (DB) et Joep (Jo) Francotte (DB) furent assassinés le 5 septembre 1944, juste avant la libération de Valkenburg. La photo fut prise juste avant la cérémonie commémorative des tombés dans la guerre, le 4 mai 2019. 918 - Pierre commémorative des résistants Coenen et Francotte](klein/2019-05-04_195350_MonumentFrancotteCoenen.jpg)
Pierre commémorative des résistants Coenen et Francotte
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![4 mai 2019. Célébration commémorative des mortsa sur le Cauberg - Comme chaque année, les morts ont été commémorés à Valkenburg, non seulement mais surtout ceux de la Seconde Guerre mondiale. Après que la couronne officielle ait été déposée devant la pierre commémorative des combattants de la résistance tombés, Francotte et Coenen, les citoyens ordinaires pouvaient également déposer des fleurs. 921 - 4 mai 2019. Célébration commémorative des mortsa sur le Cauberg](klein/2019-05-04_201005_DodenherdenkingCauberg.jpg)
4 mai 2019. Célébration commémorative des mortsa sur le Cauberg
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![Les « libérateurs » avec des hot dogs - Le 13 septembre 2019, lors de la célébration de 75 ans de Valkenburg libre, ce groupe habillé comme le service de santé américain a déjeuné devant l’ancienne église de Valkenburg. Avec leurs véhicules et leurs uniformes historiques, ils avaient pour tâche de donner à l’ensemble un aspect authentique. Les vrais vétérans présents étaient également transportés avec leurs véhicules. 998 - Les « libérateurs » avec des hot dogs](klein/2019-09-13_MedGroup.jpg)
Les « libérateurs » avec des hot dogs
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![Verso du livre <em>Valkenburg 75 ans libre</em> - 75 verhalen over de inval in 1940, de bezetting en de bevrijding september 1944. - 180 full colour pagina‘s 21/21 cm. - 75 verhalen, verteld door mensen uit groot Valkenburg en geïllustreerd door Valkenburgse kunstenaars, basisschoolkinderen en of jongeren van het Stella Maris College. Het hoek bevat vele historische foto’s. - Het Valkenburgs verzet komt er op pagina 91 aan de orde („Valkenburg als belangrijk onderduikerscentrum“), het begin van de bevrijding verteld door Pierre Schunck op p.101. Het origineel is op deze site te lezen - Een uitgave van het Platform Wereldburgerschap - Bestelgegevens voor dit boek op deze site 1000 - Verso du livre <em>Valkenburg 75 ans libre</em>](klein/1944-2019_Vburg75jVrijB.jpg)
Verso du livre
Valkenburg 75 ans libre ⇑
![S’inscrire pour le livre <em>Valkenburg 75 ans libre</em> - 75 verhalen over de inval in 1940, de bezetting en de bevrijding september 1944. - Uw inschrijving via overschrijving van € 14,95 (zelf afhalen) of € 20,00 (incl. portokosten) op rekening nummer: NL 65 RBRB 0896612252 van het Platform Wereldburgerschap, Valkenburg a/d Geul, onder vermelding van uw naam en „Voorinschrijving 75 jaar bevrijding“. - Bij gewenste verzending ook uw adres. - Van 13 t/m 21 september is het boek af te halen tijdens de vredeswake in de Sint Nicolaaskerk in Valkenburg, 13h30 – 17h00 - Voor meer informatie: jovanaken@ziggo.nl en of jos.smeets@global-exploration.nl - Meer informatie over dit boek op deze site 1001 - S’inscrire pour le livre <em>Valkenburg 75 ans libre</em>](klein/1944-2019_Voorinschrijving.jpg)
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![Old Hickory, 1944-2019 - Le 13 septembre 2019, nous avons vu à Houthem ce t-shirt commémoratif lors des célébrations de Valkenburg, 75 ans libre. 1003 - Old Hickory, 1944-2019](klein/1944-2019_OldHickory.jpg)
Old Hickory, 1944-2019
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![Libération de Maestricht - Assiette en mémoire du « 14 sept. 1944 Libération de Maestricht par les Américains » 1004 - Libération de Maestricht](klein/1944-2019_Maastricht.jpg)
Libération de Maestricht
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![Le tabou de Valkenburg ? - Après la commémoration de Valkenburg 75 ans libre, ce commentaire fut publié dans le quotidien régional De Limburger du 20/09/2019, dans lequel l’auteur prétend, sous couvert de donner une image différenciée, que l’anniversaire de la libération soit célébré dans une forme aveugle en noir et blanc. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. L’un des objectifs importants lors des célébrations à Valkenburg était précisément cette image différenciée. Simplement par le choix des personnes qui y ont allumé une bougie, mais aussi par le contenu du livre commémoratif. Ils ont rappelé les enfants de parents nazis, traumatisés après la guerre, la discrimination entre les libérateurs (des Afro-Américains), les soldats allemands tombés pendant les jours de la libération, qui étaient le groupe le plus nombreux des victimes tuées à Valkenburg, l’holocauste oublié des Sintis et d’autres Roms, encore discriminés ( gitans ). Et bien sûr la résistance dans notre ville, qui était presque oubliée. Ce commentaire met ainsi brièvement l’organisation des célébrations dans le mauvais coin du patriotisme de hourra. Vue en noir et blanc? - L’attention est portée sur un « historien » qui tente depuis des années de mettre le meurtre par lynchisme d’un collaborateur nazi sur le dos de la résistance à Valkenburg. En outre, il a confondu la résistance avec un petit groupe constitué le jour de la libération, qui s’appelait Service d’ordre et avait même presque lynché un membre de la résistance. Cet historien a été informé que ses affirmations reposaient sur de faux soupçons, mais il s’obstine à prétendre que Pierre Schunck, par exemple, est celui qui a ordonné de raser chauves les soi-disant moffenhoeren, ou bien putains de boches. 1006 - Le tabou de Valkenburg ?](klein/2019-09-20_HetTaboeVanValkenburg.jpg)
Le tabou de Valkenburg ?
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![Stalag Arnoldsweiler - À Arnoldsweiler, près de Düren, se trouvait l’un des camps de prisonniers de guerre allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, à 30 kilomètres de la frontière orientale des Pays-Bas. De nombreux soldats français et belges se sont également enfuis de là, surtout au début, car la distance vers la partie francophone de l’Europe pouvait être couverte à pied. Ainsi, l’aide aux réfugiés le long de la frontière orientale des Pays-Bas, en particulier au Limbourg, a commencé par l’aide aux prisonniers de guerre évadés sur le chemin du retour à la maison. Plus tard, comme partout ailleurs, il y eut de plus en plus de prisonniers de guerre russes à Arnoldsweiler, qui furent contraints de travailler dans des conditions toujours plus misérables dans l’industrie locale. 1028 - Stalag Arnoldsweiler](klein/StalagArnoldsweiler.jpg)
Stalag Arnoldsweiler
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![Paroi gauche - La paroi gauche dans la chapelle du Mémorial de la Résistance de la province néerlandaise du Limbourg. 1029 - Paroi gauche](klein/VerzetsmonumentLinks.jpg)
Paroi gauche
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![Paroi centrale - Les noms sur la paroi centrale dans la chapelle du mémorial provincial de la résistance sont ajoutés plus tard. 1030 - Paroi centrale](klein/VerzetsmonumentMidden.jpg)
Paroi centrale
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![Paroi droite - La paroi droite dans la chapelle du Mémorial de la Résistance de la province néerlandaise du Limbourg. 1031 - Paroi droite](klein/VerzetsmonumentRechts.jpg)
Paroi droite
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![Monument de la Résistance. Mur central avec Notre-Dame de la Bonne Plongée - Dans la chapelle du Mémorial de la Résistance de la Province du Limbourg, sur le Cauberg à Valkenburg, trois murs portent les noms d’environ 300 personnes qui ont payé de leur vie leur résistance à l’occupation allemande. [1] - La chapelle est dédiée à Notre-Dame de la Bonne Plongée. Sur le mur central se trouve une image de ce symbole de la clandestins au Limbourg, également connus sous le nom de plongeurs. Il fut inventé par Lodewijk Bleys [2] de Roermond. À côté, les noms des résistants tombés qui furent ajoutés plus tard. Cette figure symbolique a fait l’objet d’une affiche que de nombreux clandestins ( nl: onderduikers ) [3], y compris des non-catholiques, ont accrochée au-dessus de leur lit. - Source de limage : wikimedia [5]Les noms sur les murs du mémorial 1044 - Monument de la Résistance. Mur central avec Notre-Dame de la Bonne Plongée](klein/VerzetsmonumentMiddenGr.jpg)
Monument de la Résistance. Mur central avec Notre-Dame de la Bonne Plongée
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![À bas les nazis ! - En hiver et au printemps 2023/2024, des foules de gens sont descendues dans les rues de toute l’Allemagne pour manifester contre la montée du fascisme et de la xénophobie. La cause immédiate était une réunion secrète rendue publique par l’organisation d’investigation correctiv.org [1] : Des politiciens de haut rang de l’AfD, des néonazis et des entrepreneurs aux moyens financiers importants se sont réunis en novembre dans un hôtel près de Potsdam. Ils prévoyaient rien de moins que d’expulser des millions de personnes d’Allemagne. Ils appellent cela la remigration. Ces idées ne sont pas nouvelles. Mais ce qui est nouveau, c’est qu’en plus des tendances xénophobes toujours plus fortes dans toute l’Europe, de plus en plus de personnes ne sont plus prêtes à se taire à ce sujet. Qui reconnaissent les parallèles avec le fascisme qui se renforce dans l’Europe de l’entre-deux-guerres. Et qui qualifient également de fasciste la xénophobie d’aujourd’hui. Même si de nombreuses personnes qui expriment de telles pensées ne reconnaissent pas ce lien. 1050 - À bas les nazis !](klein/20240611_taz_NazisRaus.jpg)
À bas les nazis !