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Limburg 1940-1945,
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Le père de Max de Marchant était un réactionnaire qui siégeait comme son fils Max dans la Chambre des députés néerlandaise, mais il n’y a jamais dit un mot. Il était partisan du vote censitaire, ce qui signifie que le vote des riches pèse plus lourd que celui des pauvres lors des élections. Son fils Max l’a rendu encore plus brun en ouvrant son château à Amstenrade à tous ceux qui aimaient cette couleur.
En 1933, il rejoint le mouvement national-socialiste ( NSB ). Quatre ans plus tard, Marchant fut élu à la Chambre des députés pour l’NSB, dont il devint le président jusqu’au 10 mai 1940. Le 15 février 1941, il est nommé commissaire de la province du Limbourg par le Reichskommissar Seyss-Inquart.
Peu avant la libération, Marchant s’enfuit en Allemagne, où il fut arrêté le 30 avril 1945. Le 29 avril 1946, le Tribunal spécial à Bois-le-Duc le condamne à 15 ans d’emprisonnement. Cette condamnation a été confirmée par la Cour spéciale de cassation en octobre de la même année. Ilfut relâché en 1954.
C’est le texte accompagnant la photo de son arrestation le 30 avril 1945 à Hamm ( Westphalie, All. ) sous le commandement de Lou Bouten, cdt. 4ème cie, 3ème Bat. Rég. Stoottroepen Limburg. [1]
Le 30 avril est devenu un jour férié. Non pas à cause de cette arrestation, mais à cause de l’anniversaire de la reine Juliana.
Si vous voulez vraiment en savoir plus, vous pouvez consulter Wikipédia. [2]
Pendant l’occupation de 1940 à 1945, un autre comte était actif dans le Limbourg, mais du côté de la résistance : Raphaël de Liedekerke. Il a dû le payer de sa vie.
Notes