Hanna van de Voort (Johanna Catharina Maria)
text, no JavaScript Log in  Deze pagina in het NederlandsDiese Seite auf DeutschThis page in English - ssssCette page en FrançaisEsta página em Portuguêstop of pageback
Johanna Catharina Maria van de Voort

Limburg 1940-1945,
Menu principal

  1. Personnes
  2. Evénements/ Contexte
  3. Groupes de la Résistance
  4. Villes et Villages
  5. Camps de concentration
  6. Valkenburg 1940-1945
  7. Les leçons de la résistance
Sprache = xxxxxxxxxxxxxxxxxxx fr1

précédentbackprochain
 

Hanna van de Voort
(Johanna Catharina Maria)


 26-11-1904 Meerlo      26-07-1956 Utrecht (51)
- Femmes dans la résistance - Aide aux Juifs - Survivant.e.s - Broekhuizen/Tienray -

    L’image ci-contre est tirée de Wikipédia. [1]
    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Hanna van de Voort était infirmière de maternité à Tienray et dans les environs, dans le Limbourg. Ce village appartenait à l’époque à la municipalité de Meerlo, qui fait aujourd’hui partie de Horst aan de Maas. En ce qui concerne la LO, il se trouvait dans le sousdistrict de Broekhuizen. Le père d’Hanna était boulanger, entrepreneur en gastronomie et maire autoproclamé de Tienray.
    À Amsterdam, un groupe d’étudiants (ASG) était particulièrement actif dans le sauvetage d’enfants juifs. D’après le nom de son fondateur, Piet Meerburg, le groupe était aussi appelé le groupe Meerburg. Leur principe sacré était que seuls les parents devaient décider du sort de leurs enfants. Meerburg a rencontré Karel Ex de Venlo et, par son intermédiaire, est entré en contact avec Hanna van de Voort.
    Karel Ex de Venlo cherchait également des possibilités d’héberger des enfants juifs d’Amsterdam. Il engagea la conversation avec une cousine d’Hanna et celle-ci pensa immédiatement à Hanna.

    Van de Voort connaissait presque tout le monde dans la région grâce à son travail et, avec Nico Dohmen - un étudiant qui s’était caché chez la famille Van de Voort - entre autres, elle a réussi à trouver un refuge sûr pour 123 enfants juifs.
    … Tante Hanna et oncle Nico sont allés chercher les enfants à la gare de Venlo ou Venray et les ont hébergés dans la maison de la famille Van de Voort pendant les premiers jours. Là, ils ont donné un pseudonyme aux enfants et les ont familiarisés avec les principes catholiques et le plan de la ville de Rotterdam. Avec une carte d’identité du Centraal Bureau voor Kinderuitzending (Bureau central pour la relocalisation des enfants), ils ont pu se faire passer pour des orphelins évacués de la ville de Rotterdam dévastée par les bombardements.
     [3]
    Cammaert écrit à son sujet : Sous la direction de l’infirmière J. van de Voort, soutenue par l’étudiant N.J.P. Dohmen et le jeune juif de 17 ans K. Löwenstein, qui s’était caché à Meerlo, plus d’une centaine d’enfants juifs trouvèrent refuge dans des familles d’accueil à Tienray et dans les villages environnants. Les contacts du groupe de Tienray avec l’L.O. étaient minimes et informels. [4]
    Un rôle important au sein du groupe pour trouver des adresses pour les enfants juifs, mais aussi en tant que personne de contact pour le LO, était joué par Toon Peeters.

    Arrestation
    Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1944, Hanna van de Voort fut arrêtée après une trahison et emmenée à Eindhoven avec certains des enfants cachés à Tirlemont. Nico Dohmen parvint à s’échapper. Des rafles furent également effectuées ailleurs dans la province, au cours desquelles des enfants et des hôtes de familles cachées furent arrêtés. Cependant, l’histoire des orphelins de Rotterdam a fait ses preuves dans de nombreux cas. Il semble que huit des enfants confiés à Van de Voort aient été déportés et assassinés à Auschwitz la même année.
    Van de Voort a été emprisonnée pendant neuf jours et interrogée durement. Elle refusa cependant de donner la moindre information. Elle insista sur le fait qu’elle n’avait aidé que des évacués de Rotterdam. Mieke Mees, une étudiante en médecine qui avait accompagné les enfants d’Amsterdam jusqu’à leurs cachettes dans la province, se rendit à Eindhoven et réussit à persuader le commandant allemand de libérer Van de Voort.
     [3]

    Ce groupe donc faisait dans le Limbourg du Nord ce que la NV faisait surtout dans le Limbourg du Sud. Hanna van de Voort est une preuve de la thèse d’Herman van Rens selon laquelle le fait d’être dirigé par des personnes charismatiques fait une grande différence lorsqu’il s’agit d’offrir de la résistance. Dans un résumé de son livre Vervolgd in Limburg, il écrit :
    L’attitude et l’exemple d’un petit nombre de leaders moraux, qui montrent le chemin aux membres du groupe, jouent un rôle important dans la création de normes de groupe. Dans le Limbourg, l’option d’aider et celle de regarder ailleurs se sont toutes deux révélées contagieuses pendant la guerre. Une société de facilitation (society of enablement) axée sur l’aide semblait s’y épanouir surtout dans de petites sociétés sûres, où les membres et leurs dirigeants se connaissaient et se faisaient confiance. [5]
    De ce fait, de nombreuses personnes participent, qui ont précisément besoin de ce coup de pouce. Hanna van de Voort remplissait cette fonction pour la communauté rurale de Tienray et ses environs.

    Hanna van de Voort et Cisca de Mulder ont chassé les Allemands de Swolgen lors de la libération :
    À Swolgen, elle a aidé Cisca de Mulder avec un grand pulvérisateur à pompe pour soi-disant désinfecter la ferme. Les soldats allemands l’ont remerciée abondamment, car ils avaient une peur bleue de la tuberculose et se sont enfuis. Les Américains ont pu pousser un soupir de soulagement.
    ...
    Elle est décédée le 26 juillet 1956 à l’hôpital Anthonius d’Utrecht au cours d’une opération à cœur ouvert.
     [6]
    Une plaque commémorative a été installée à Tienray à la mémoire de Hanna van de Voort.  ;[7]

    Notes

    1. Hanna van de Voort, Wikipedia • NederlandsDeutschFrançais
    2. Kinderwerk -hoe ging dat en wie waren de verantwoordelijken?
    3. Vera Sýkora, Voort, Johanna Catharina Maria van de, in: Digitaal Vrouwenlexicon van Nederland. [13/07/2016]
    4. Dr. F. Cammaert, Het Verborgen Front – Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Doctorale scriptie 1994, Groningen
      6. De Landelijke Organisatie voor hulp aan onderduikers, Rayon Grubbenvorst en rayon Broekhuizen, Broekhuizenvorst, Wanssum, Swolgen, Meerlo, Blitterswijk en Tienray, p.596
    5. Herman van Rens, Vervolgd in Limburg
      1. Samenvatting door de auteur
      2. Download
    6. Tienray 75 jaar bevrijd Hanna van de Voort
    7. Tienray, plaquette voor Hanna van de Voort
    8. geni.com Johanna Catharina Maria (Hanna) van de Voort