| | « Aussenministerium »
Le groupe de résistantsa avec le nom de code Aussenministerium initialement était composé principalement d’étudiants et s’occupait de rapatrier aux Pays-Bas des personnes qui étaient forcées de travailler en Allemagne. Leur nom est le terme allemand pour ministère des affaires étrangères.
À l’origine, ce groupe était composé principalement d’étudiants. Ils s’occupaient de rapatrier aux Pays-Bas des jeunes hommes qui étaient employés en Allemagne pour le travail forcé. Le nom est le terme allemand pour Ministère des Affaires étrangères et était probablement une forme de camouflage.
Ils coopéraient souvent avec la LO, car les rapatriés devaient naturellement se cacher après leur rapatriement.
Dans "Het Grote Gebod" [1], on peut lire sur ce groupe :
À l’automne 1943, un groupe s’est formé au sein de la résistance étudiante à Delft, sous la direction de Hauptdienstleiter Wim, dans le but de faire sortir leurs collègues en Allemagne de l’industrie de guerre et de les ramener chez eux. Peu de temps auparavant, de tels actions avaient déjà été réalisés avec succès à la frontière dans notre province, avec une personne à Heerlen qui excellait particulièrement et continuait à faire du très bon travail. Entre-temps, l’organisation de Delft se développait à l’échelle nationale et le groupe du Limbourg, notamment à Heerlen et Nimègue, prit contact avec elle. Au printemps 1944, "Delft" a transféré son siège à Amsterdam. L’organisation agissait essentiellement de la manière suivante : le bureau d’Amsterdam produisait les papiers nécessaires avec de faux cachets et envoyait ses gens, pour la plupart à double fonction, en Allemagne. Cela devait se faire avec toutes sortes de camouflages et, par exemple, le « Gesandtschaftsrat » (conseiller de légation) Marcel de Heerlen travaillait en Allemagne dans un uniforme d’officier allemand. Une fois, il est même arrivé à Riga. L’un des hommes de confiance des LKP, Prins (Prof. jur. J. Oranje †), a également joué un rôle important dans l’AM. Il fit plusieurs voyages en Allemagne et eut une fois l’occasion de rendre visite à l’homme d’État âgé, le Dr H. Colijn. ( Ancien Premier ministre des Pays-Bas Hendrikus Colijn, arrêté et emmené en Allemagne en juin 1941 . [2]) Ces gens étaient en contact étroit avec leur propre bureau à Berlin, qui tenait toujours Amsterdam au courant des dernières réglementations, des timbres requis, etc. des Allemands.
Des bureaux étaient installés à cinq endroits le long de la frontière pour recevoir les étudiants, à Kerkrade, Venlo, Nijmegen, Arnhem et Coevorden. Trois méthodes sont utilisées pour ramener les étudiants, et peut-être aussi des travailleurs. Tout d’abord, ils essayaient d’amener l’étudiant muni de faux Arbeitswechselpapiere (" papiers d’échange de travail ") à un endroit proche de la frontière. Ils l’ont ensuite récupéré et lui ont fait traverser secrètement la frontière. Ensuite, l’étudiant recevait des papiers pour une destination néerlandaise. Enfin, on utilisait la méthode dite de la boîte, selon laquelle les étudiants étaient cachés dans les boîtes à outils sous les trains express.
Les étudiants qui revenaient étaient principalement pris en charge par le LO. De cette façon, plusieurs centaines de jeunes hommes sont rentrés sains et saufs dans leur pays.
Cammaert mentionne trois membres de l’Außenministerium. Deux d’entre eux n’ont pas survécu à la guerre, voir ci-dessous.
La Staatspolizei ( police nationale ) d’Aix-la-Chapelle rapporte en juillet que, sur la base des déclarations de certains étudiants arrêtés à la frontière germano-néerlandaise, elle a retrouvé des employés de l’Außenministerium. Il s’agit de Coenen, J. Grooten et J. Stitzinger. [3]
- Drs L.E.M.A. van Hommerich, Het Grote Gebod, dl.1.1, De LO, Kampen 1951, p. 346
- Hendrikus Colijn, Wikipedia • Nederlands • Deutsch • English
- Dr. F. Cammaert, Het Verborgen Front – Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Doctorale scriptie 1994, Groningen
6. De Landelijke Organisatie voor hulp aan onderduikers, p.696
Les résistants tombés au Limbourg NL« Aussenministerium » – 3 pers. |
Coenen,
Jan Hubert Sjeng | ∗ 1915-01-10 Simpelveld † 1944-09-05 Valkenburg
| - Aide aux clandestins - Groupes de combat (K.P.) - « Aussenministerium » - Clandestins -
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- Simpelveld - Verzetsherdenkingskruis - Ancien chef du rayon de Simpelveld. Cammaert : Après la trahison de Wittem [1.1], J.H. Coenen de Simpelveld et W.J. Francotte de Vaals, qui avait travaillé pour le … Plus dans notre histoire La résistance à Valkenburg paroi de droite, ligne 16-03 |
Grooten,
Wilhelmus Wiel | ∗ 1918-05-04 Bocholtz † 1944-09-05 Kamp Vught
| - Bocholtz - Aide aux clandestins - « Aussenministerium » - Verzetsherdenkingskruis - Dans le dossier de Wiel Grooten à l’OGS ( fondation des sépultures de guerre ), on peut lire qu’il était ajusteur de machines et qu’il fut arrêté par la Gestapo à … paroi de gauche, ligne 04-03 |
Russel,
Frans Joseph Karel Joe “Kobus“ | ∗ 1922-05-07 Venlo † 1992-06-12 Nijmegen
| - Étudiant.e.s - Aide aux clandestins - « Aussenministerium » - Presse clandestine - Survivant.e.s - Venlo - Tegelen - Les archives Joe Russel, que l’on peut désormais consulter sur verzetsmuseum.org, montrent que Joe Russel étudiait les langues classiques à Nimègue lorsque la guerre a …
Cette personne n’est pas ( encore ?) inscrite sur les murs de la chapelle. |