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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
Rudi Bloemgarten est né à Maastricht [1], habitait enfant à Schaerbeek (région de Bruxelles) de 1924 à 1933 et ensuite à Amsterdam, où il étudiait la médecine pendant l’occupation.
Sur eerebegraafplaatsbloemendaal.eu [5] on peut lire sur lui comme suit :
né : 7 mai 1920 à Maastricht
décédé : 1er juillet 1943 dans les dunes près d’Overveen, à l’âge de 23 ans
État civil : non marié
Profession :
Religion : aucune
Trouvé à : pierre commémorative 5 [3]
Antécédents
Rudi Bloemgarten était d’origine juive et a étudié la médecine à l’université d’Amsterdam. À la fin de l’année 1940, il s’est opposé au licenciement des enseignant.e.s juifs.ves travaillant à l’université.
Activités de résistance
À partir d’août 1942, Bloemgarten participait à la production et à la distribution du magazine illégal Rattenkruid ( mort-aux-rats ). Il rejoint également le groupe de résistance Groep 2000 [6]. En outre, il s’est occupé de procurer des timbres de rationnement et la falsification de cartes d’identité pour des Juifs et d’autres personnes clandestines.
Le 2 février 1943, dans le contexte de l’exécution de dix otages à Bloemendaal, il projette d’assassiner Feitsma, membre de la NSB, qui avait été nommé procureur à la Cour de justice d’Amsterdam en 1941. Devant la porte de la maison de Feitsma, il se retrouve soudain face à face avec son fils, qu’il abat, le laissant gravement blessé.
Au début de l’année 1943, Bloemgarten participe à un acte de sabotage sur la voie ferrée près de Sloterdijk à Amsterdam, à un incendie criminel d’un cinéma sur la Rembrandtplein et à un attentat contre le bureau du contrôle des habitants.
Arrestation et assassinat
Après l’arrestation de plusieurs participants à l’attaque du bureau de l’état civil début avril, Bloemgarten et deux autres personnes décident de se retirer dans une pension de famille à Garderen. Le 8 avril 1943, la police fait une descente dans la pension. Bloemgarten échappe à l’arrestation en tirant sur un policier. Il voulut alors fuir en Angleterre. Cependant, il fut trahi par un V-man juif ( Vertrauensmann ou homme de confiance. C’étaient des provocateurs qui infiltraient les groupes de résistance. ) et arrêté à Voorburg le 13 avril 1943. En juin 1943, il fut condamné à mort.
Le 1er juillet 1943, il fut fusillé dans les dunes près d’Overveen, avec onze autres résistants condamnés à mort. Sa mère avait été assassinée un mois plus tôt dans le camp d’extermination de Sobibor.
Rudi Bloemgarten est enterré dans le cimetière d’honneur de Bloemendaal [5] (champ 18, voir aussi la pierre commémorative 5) et figure à la Liste d’honneur 1940-1945 du parlement néerlandais [2]
Notes